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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 00:00

Dans une tribune libre publiée par le journal Les Échos (03/03/2006), Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, propose un suivi par les maisons de l'emploi des jeunes en contrat premier embauche (CPE). Voici quelques extraits du texte du maire de Crest (26) :

« Le dialogue social pourrait aussi mieux appréhender l'évolution du service public de l'emploi. Au-delà des discussions anciennes et des progrès récents pour le rapprochement entre l'ANPE et l'Unedic, je propose une évolution des missions mêmes de l'ANPE, qui ne soit plus simplement une agence de chômage mais aussi de l'emploi. Aujourd'hui, le cadre a droit à une carrière, l'ouvrier ou l'employé n'a que trop rarement le bénéfice d'une bonne gestion de sa vie professionnelle. La gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC) n'est pas assez répandue, très liée aussi à l'entreprise - lorsqu'elle est grande - du salarié.

« La proposition serait que l'ANPE accompagne mieux les salariés dans l'emploi et l'évolution de l'emploi, comme nous l'avions tenté en Rhône-Alpes avec les maisons d'information sur les formations et l'emploi. Les nouvelles maisons de l'emploi pourraient assurer cette mission en s'adressant dans un premier temps à des publics prioritaires, comme les seniors ou les personnes issues d'emplois aidés. La proposition de suivi des jeunes embauchés en CPE répond à cette démarche. Les partenaires sociaux pourraient en valider l'intérêt et en préciser le contenu ».

 Hervé Mariton, député de la Drôme

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4 mars 2006 6 04 /03 /mars /2006 07:00

Deux arrêtés du 16 février 2006 signés du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie ainsi que du ministre délégué au budget sont publiés au Journal officiel (1/03/2006). Ils désignent les autorités chargées du contrôle économique et financier de l’État sur des groupements d'intérêt public (GIP) constitués pour faire fonctionner des maisons de l'emploi.

Pour la Maison de l'emploi meusienne c’est le trésorier-payeur général de la Meuse. Pour la Maison de l'emploi de Paris , c’est la mission du service du contrôle général économique et financier des organismes chargés de l'emploi et de la formation professionnelle.

Le Service du Contrôle général économique et financier (CGEFi) a été mis en place par un décret du 9 mai 2005.

Par ailleurs, le Journal Officiel du 1/03/2006 publie également l'approbation par le ministre de la cohésion social de l'arrêté du préfet de la région Nord - Pas-de-Calais en date du 21 octobre 2005, quant à la convention constitutive du GIP Maison de l’initiative et de l’emploi de la ville de Roubaix.

Un site Internet GIPINFO.ORG est mis en oeuvre par l'INTERCARIF-OREF. Il rassemble de la documentation générale sur ce thème, sans aborder de manière spécifique les maisons de l'emploi.

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20 février 2006 1 20 /02 /février /2006 07:00

Les rencontres Emploi et Territoires : de nouvelles synergies locales ont eu lieu les 5 et 6 décembre 2005 à Mulhouse. Elles étaient organisées par Alliance Villes Emploi (AVE), la communauté d'agglomération Mulhouse Sud Alsace, la ville, le Pays et son PLIE. Elles ont accueilli prés de 350 participants, élus locaux en charge des questions d’emploi, de lutte contre le chômage et l’exclusion, présidents de PLIE et de maisons de l ’emploi ainsi que leurs équipes techniques et leurs partenaires: l’État, l’Anpe, les régions et départements, l’Assédic…

Alliance Villes Emploi a été créée en 1993 par des élus de tous horizons politiques à l’initiative de Jacques Baumel, ancien maire de Rueil. Elle réunit 214 adhérents représentant 3 717 communes et se présente comme le réseau des élus présidents de PLIE et de maisons de l ’emploi.  

Les travaux de la rencontre de Mulhouse ont permis d’élaborer 17 propositions concernant les PLIE, les clauses d’insertion dans les marchés publics, les contrats d’avenir, les stratégies territoriales pour l’emploi et les maisons de l'emploi.

Le document de synthèse sur ces rencontres est téléchargeable sur le site d’AVE.  

Parmi les propositions, celles qui concernent plus particulièrement les maisons de l'emploi sont les suivantes :

  1. PLIE et maisons de l’emploi « délégataires des compétences » des collectivités avec une offre de service articulée avec l’Anpe ;
  1. Le partenariat ne se décrète pas : il se construit dans le respect de chacun autour d’un projet ;
  2. Communiquer sur les plus-values pour les usagers de la maison de l ’emploi ;
  3. 4 ans pour démontrer que ces plus-values sont réelles et pérenniser les moyens ;
  4. Permettre aux élus de se former et poursuivre la professionnalisation des acteurs ;  
  1. Un PLIE dans chaque maison de l’emploi.

Les propositions 11 à 14 sont issues de l’atelier du 6 décembre : Les maisons de l'emploi, une culture partenariales. La proposition 4 provient de l’atelier sur les contrats d’avenir et la 1è de celui sur la stratégie territoriale.

 Jacques Baumel, ancien président d'AVE, ancien maire de Rueil, vient de décéder.

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2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 07:00

La fédération des Parcs naturels régionaux organisait à Paris une rencontre sur l’approche territoriale de la création et de la reprise d’activités en milieu rural le 20 janvier 2006. La question de la place des structures des parcs au sein des maisons de l'emploi a fait l’objet de quelques échanges.

Christophe Vandaele, maire de Vendoeuvres (Indre) et président de la commission développement du Parc Naturel Régional de la Brenne a estimé que « ce qui marche, c’est la relation directe entre l’élu et l’entrepreneur ». Il s’inquiéte de la mise en place de nouvelles structures ayant une finalité globale sur l’emploi.

S’interrogeant sur ce que fera la maison de l'emploi en matière de création d’entreprises, Jean-Gabriel Nast, maire de Longchaumois (Jura), président du Parc Naturel Régional du Haut Jura, a craint que les nouvelles structures « servent juste à renforcer l’Anpe et l’Assédic ». La future maison de l'emploi du Haut Jura, à Saint Claude, se construit en dehors des instances du Parc.

Réagissant à ces témoignages, Vincent Piveteau , chargé de mission à la Délégation interministérielle à la compétitivité des territoires (Diact, ex-Datar) a estimé que les maisons de l'emploi ne devaient pas se limiter à des logiques de guichet. Elles doivent permettre de donner l’exemple, de mutualiser, d’être plus réactifs.

Enfin, Richard Sabaté, chargé de mission à la Direction générale de l’emploi et de la formation professionnelle (ministère de la cohésion sociale) a incité les structures de développement local à « entrer dans les maisons de l'emploi^ », tout en concédant que ce ne serait pas facile de se faire une place.

 Jean-Gabriel Nast, président du Parc Naturel Régional du Haut Jura

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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 07:00

Le 4 janvier une délégation de l'Association des maires des grandes villes de France, conduite par le maire (PS) de Mulhouse Jean-Marie Bockel a discuté de la future loi sur l'égalité des chances avec le Premier ministre Dominique de Villepin à Matignon.

Les membres de la délégation ont aussi indiqué avoir fait part au Premier ministre de leur souhait de « débureaucratiser » les dispositifs. Ils ont abordé les mesures en préparation sur l'immigration et la question des maisons de l'emploi.

Lors de la cinquième conférence des villes réunie à Paris le 10 décembre 2005, les maires de Rennes, Edmond Hervé (PS) et de Boulogne, Jean-Pierre Fourcade (UMP) se sont félicités des Maisons de l'emploi. Selon la lettre en ligne Horizons politiques, ils ont réclamé une banque de données unique aux Assedic et à l'Anpe.

Jean-Marie Bockel - Sénateur du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel, sénateur maire de Mulhouse

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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 07:00

Le Conseil national des villes a publié, en septembre 2005, des propositions pour la refondation de la politique de la ville, qui suggèrent de faire des maisons de l'emploi un instrument de lutte contre les discriminations en matière d’embauche.

« Les problèmes de discrimination à l’embauche, en particulier des personnes immigrées ou issues de l’immigration, sont très prégnants, et encore plus fortement soulignés dans les grandes agglomérations. Toutes les politiques publiques que l’on peut mener à ce titre sont menacées de non-crédibilité si les pouvoirs publics n’arrivent pas à s’attaquer sérieusement à ces discriminations qui fragilisent fortement le pacte républicain.  

 

« Or les moyens indispensables ne sont pas mobilisés : création de postes supplémentaires d’inspecteurs ou de contrôleurs du travail, appui aux missions locales pour l’emploi par l’inspection du travail, sensibilisation des chambres de commerce et des chambres des métiers.

 

« Il s’avère donc impératif qu’un diagnostic précis sur cette question soit effectué sur les territoires qui en souffrent le plus et que des obligations de moyens et de résultats soient inscrits dans les futures contrats territoriaux, pour ne pas réitérer les voeux pieux des contrats de ville 2000-2006.

 

  • Généraliser les "plans territoriaux de lutte contre les discriminations".
  • Intégrer les questions de gestion de l ’immigration, et de lutte contre les discriminations, dans les contrats de cohésion sociale et territoriale, avec diagnostic précis et inscription de modalités d’action et de moyens concrets.
  • Incorporer sous le label "maison de l’emploi" le dispositif de lutte contre les discriminations et d’aide aux victimes.  
  • Former les conseillers prud’homaux sur les questions de la discrimination ».
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13 janvier 2006 5 13 /01 /janvier /2006 07:00

L’économiste Pierre Cahuc revient, dans le magazine Challenges (janvier 2006) sur ce qu’il appelle le « cache-misère de Matignon », à savoir l’emploi aidé.

Pour lui, « la récente et légère diminution du chômage tient surtout à la multiplication des emplois aidés. Une voie choisie par le gouvernement faute de vraie réforme du marché de l’emploi ». 

« Ces emplois aidés, financés par la collectivité, permettent-ils une vraie intégration au marché du travail ? Plusieurs études ont montré que ces pratiques sont inefficaces, voire contre-productives car elles stigmatisent les individus et diminuent leur taux de retour à l’emploi. 

« En fait, le gouvernement applique une recette bien connue : avant une élection majeure, il faut réduire statistiquement le chômage et multiplier les emplois aidés. Cette orientation sanctionne l’absence de réforme de fond dans l’emploi. Les « maisons de l’emploi » ne rapprochent pas l’Unedic et l’Anpe. Les nouveaux CTP (contrat de transition professionnelle) qui ne bénéficient qu’à une infime minorité de chômeurs ne sont qu’un effet de manches. Le contrat nouvelle embauche (CNE), qui ne concerne que les entreprises de moins de 20 salariés, laisse en outre planer une forte insécurité juridique car les salariés licenciés pourront attaquer leur employeur pour abus de droit. 

« Les solutions existent, mais elles demandent une volonté politique forte. Il faudra bien oser un jour créer un guichet unique pour les chômeurs et réformer le contrat de travail. Cela passe par une refonte du droit du travail et une réforme en profondeur de la gestion paritaire du chômage qui brille par son inefficacité. La plupart des pays européens ont entamé des réformes structurelles. Les gouvernements français ont préféré gagner du temps en faisant de la communication ».

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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 07:00

Un certain nombre de missions locales pour l’emploi des jeunes sont directement porteuses de projets de maisons de l'emploi ou ont été labellisées en tant que maison de l'emploi. C’est le cas par exemple à Lille. Dans d’autres lieux, comme à Cherbourg, des missions locales sont portées par des structures préexistantes, labellisées ensuite en tant que maisons de l'emploi. Plusieurs dossiers prévoient l’intégration de la mission locale au sein de la maison de l'emploi , et donc sa dissolution, comme pour les Hauts de Bièvre (Châtenay-Malabry).

Mais ce positionnement, s’il est logique pour le plan de cohésion sociale, ne va pas sans poser quelques problèmes concrets.

Dans une lettre du 3 août 2005, le directeur de cabinet du ministre de la cohésion sociale, Jean-François Carenco, précisait que « le statut des membres constitutifs peut être élargi à d’autres partenaires que les membres obligatoires – collectivités, État, Anpe, Assédic. Outre le conseil régional et le conseil général, un partenaire – mission locale, Plie, Afpa, partenaires économiques entre autres – peut être partie aux instances de la maison de l'emploi comme membres constitutifs ».

Le secrétaire général du conseil national des missions locales, Jean-Jacques Giannesini, dans une circulaire du 8 novembre 2005, soulignait « l’intérêt de pouvoir compter les missions locales parmi les membres constitutifs des maisons de l'emploi ».

Dans un courrier du 27 octobre 2005 aux présidents des missions locales de la région, la directrice du développement économique, de l’emploi et de la formation professionnelle de la région Île de France, Catherine Barbaroux, mettait en garde ses interlocuteurs.

Après avoir noté que « un certain nombre de projets de maisons de l'emploi prévoit la dissolution de la mission locale et l’intégration de son activité dans cette nouvelle structure », elle informe que « cette dissolution rend caduque la convention triennale de soutien signée entre nous ». Ce qui aura donc comme conséquence de priver ladite mission locale des subventions régionales.

C’est pourquoi, Catherine Barbaroux « suggère de maintenir la structure mission locale et de la faire adhérer, en tant que telle, à la maison de l'emploi ».

En 2006, le ministre délégué à l'emploi, Gérard Larcher, a prévu de réunir les présidents des missions locales.

 La mission locale de Lille porte la future maison de l'emploi 

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10 janvier 2006 2 10 /01 /janvier /2006 07:00

Le rapport d’information sur l’application de la loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale a été rédigé deux députés UMP, Françoise de Panafieu , (Paris) et Dominique Dord, (Savoie) et présenté le 13 décembre 2005 à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale. 

 

Nous en avons présenté le cadre général dans un article précédent : Quelle application de la loi pour la cohésion sociale ?. Les rapporteurs ont classé l’application de ce texte dans trois catégories : les dispositions n’impliquant pas de mesure réglementaire ; celles dont les décrets ont été pris ; et enfin mesures d’application encore à prendre. 

 

Nous revenons ici sur les aspects concernant spécifiquement le cadre dans lequel évolue les maisons de l'emploi.

 

En ce qui concerne la coordination des actions entre l’État, l’Anpe et l’Unédic  « le recours à un décret en Conseil d’Etat est prévu seulement à titre supplétif (…) la négociation conventionnelle étant bien engagée, cette mesure réglementaire n’a pas lieu d’être pour l’heure ».

 

Le décret fixant les conditions de l’aide de l’État aux maisons de l’emploi a été pris le 22 mars 2005 (n° 2005-259). 

 

Deux textes, concernant directement les maisons de l'emploi, n’ont pas été publiés : 

 

L’article 63 prévoit que les maisons de l’emploi participeront à la mise en oeuvre des actions de reclassement du Fonds national de l’emploi.

 

Aucun décret n’a été publié à ce jour. Selon les services du ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement, « il n’a pas été jugé opportun de publier ce décret d’une part tant que les premières maisons de l’emploi n’auraient pas été mises en place, mais aussi d’autre part que les premières expérimentations sur le contrat de transition professionnelle ne seraient pas engagées. Ce décret pourrait en effet servir de support à la mise en place d’expérimentation sur le contrat de transition professionnelle, suite au rapport de la mission Sabeg  ».  

 

Le Premier ministre, à l’occasion de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective en date du lundi 12 décembre 2005, a précisé les conditions de mise en oeuvre de cette expérimentation d’un contrat de transition professionnelle, qui aurait lieu dans six bassins d’emploi au profit des licenciés économiques.

 

Enfin, l’article 61 porte création d’un nouveau dispositif de réduction d’impôt au bénéfice du contribuable aidant une personne inscrite comme demandeur d’emploi ou titulaire de minimas sociaux, qui crée ou reprend une entreprise. Ce mécanisme était baptisé « tutorat » dans les explications de la loi.

 

Seul un projet de décret existe à ce jour. Selon les services du ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement, il pourrait comprendre les modalités de la détermination d’un cahier des charges auquel doit se conformer la convention conclue entre le contribuable, le créateur de l’entreprise et une maison de l’emploi. La convention pourrait être conclue pour douze mois, étant renouvelable une fois. Elle ferait l’objet d’un bilan à mi-parcours.

 Françoise de Panafieu, députée de Paris, maire du 17ème arrondissement

 

 

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3 janvier 2006 2 03 /01 /janvier /2006 07:00

De nombreux députés se sont intéressés, au cours de questions écrites, aux maisons de l'emploi. Les jours précédents, nous avons retranscrit plusieurs questions et les (rares) réponses qui y ont été apportées, sur des sujets particulièrement significatifs. Dans cet article, nous reprenons les autres interventions de l’année 2005.

André Chassaigne (député communiste, Puy-de-Dôme, 22/11/2005) remarque que « dans bon nombre de zones dites rurales, et dans des bassins considérés « sinistrés » comme celui de Thiers, ces maisons de l'emploi ne sont pas encore opérationnelles ». Il demande « qu'une réelle réflexion par bassin d'emploi soit mise en place, afin d'analyser les besoins des personnes et des entreprises en matière de formation, de construire, d'évaluer et de mettre en oeuvre des réponses ».

Dino Cinieri (député UMP, Loire) le 1/11/2005 et Jacques Remiller (député UMP, Isère) le 15/11 demandent en termes identiques «  un bilan quantitatif et qualitatif portant sur la création des maisons de l'emploi », et de faire connaître les objectifs en matière de création de ces structures.

 

 

Étienne Mourrut (député UMP, Gard) demande le 18/10/2005 « le calendrier de mise en place des maisons de l'emploi dans le Gard ; il souhaiterait connaître les possibilités offertes aux maisons locales de s'associer à leur mise en oeuvre, notamment sous la forme d'annexes dans des bassins d'emploi à vocation touristique ».

 

 

Bruno Bourg-Broc (député UMP, Marne) relève (3/05/2005) que « la loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale (…) crée de nouveaux dispositifs tels que les « maisons de l'emploi » ou « équipes de réussite éducatives ». Or les modalités de mise en oeuvre de ces dispositifs et / ou leur mise en oeuvre apparaissent pour les villes petites et moyennes d'une complexité et d'une démultiplication qui les mettent fonctionnellement hors de leur portée ». il s’interroge : « ces villes vont-elles être de ce fait exclues de la politique de développement social urbain » Bruno Bourg-Broc demande donc d'ouvrir la possibilité aux villes moyennes qui le souhaitent de s'engager dans les nouveaux dispositifs mais en confiant le pilotage local à des structures préexistantes.

Marcelle Ramonet (député UMP, Finistère) souhaite (12/04/2005) « connaître la place qui sera réservée dans la constitution des futures maisons de l'emploi au contrat d'initiative économique local (CIEL), notamment celui de Quimper qui a été créé en 2004 selon les procédures établies à l'initiative du ministère des PME, du commerce et de l'artisanat ».

Christian Estrosi (député UMP, Alpes-Maritimes, devenu ministre depuis) suggérait le 15/02/2005 «  d'anticiper les besoins en compétence par filière d'activité et bassin d'emplois et créer un outil statistique au sein des maisons de l'emploi ».

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Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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