Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 00:00

Le quotidien économique Les Echos (20/04/2006) relève que, pour financer les dernières mesures annoncées - aides aux jeunes peu qualifiés remplaçant le contrat première embauche, 50.000 nouveaux emplois dans les écoles primaires, et le plan d'aides aux restaurateurs – le gouvernement va piocher dans le budget 2006 du ministère de l'Emploi. Plus précisément, il s’agira des crédits initialement destinés à des emplois aidés (contrats d'avenir), aux maisons pour l'emploi et aux exonérations pour les emplois de services à la personne, et dans des sommes non utilisées l'an dernier. Le ministère de l'Emploi disposerait de 1,2 milliard d'euros non utilisés en 2005.

Partager cet article
Repost0
21 avril 2006 5 21 /04 /avril /2006 00:00

L’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) a produit en octobre 2005 un rapport sur « le fonctionnement des services d’information et d’orientation ».

Ce rapport s’oppose à la présence d’antennes des centres d’information et d’orientation (CIO) au sein des maisons de l'emploi et à la dispersion des conseillers d'orientation psychologues (COP).

« L’existence, dans certaines académies, d’annexes (ou d’antennes) – dont on comprend bien les raisons, voire les pressions, qui ont pu conduire à leur ouverture et qui expliquent leur survivance – indépendantes ou insérées dans d’autres structures (Maisons de l’Emploi), ne se justifie pas.

« Leur création non plus, comme l’envisage une académie, par transformation de huit centres. L’alternative est la suivante : ou bien, un potentiel suffisant, correspondant à un niveau de population d’élèves à prendre en charge, est constitué et alors l’implantation d’un centre est logique; ou bien, l’accès au réseau doit être assuré dans certaines zones, pour diverses raisons (éloignement des principales agglomérations, difficultés de communication, particularités locales), par la présence d’un ou deux conseillers, avec le double inconvénient souligné cidessus, et alors il n’y a pas obligation d’ouvrir une composante de celui-ci (centre ou antenne) : ses représentants peuvent trouver leur place dans un dispositif plus large (Maison de l’Emploi, structure communale ou intercommunale destinée à l’accueil, à l’information et à l’insertion des jeunes). En tout état de cause, la dispersion actuelle du réseau nuit évidemment à son dynamisme. »

 

 

 

 

À contrario, les inspecteurs considèrent que la « mission d’information sur le monde économique et social, sur les métiers en général, est de toute évidence celle qui peut être la mieux partagée entre les personnels de différentes institutions fonctionnant en réseau, en des sites multiples ou en un lieu unique, intégrant des ressources et des compétences diverses, mises en commun à la disposition des publics concernés, comme c’est déjà le cas dans quelques endroits. La Cité des Métiers de la Villette paraît, de ce point de vue, un excellent modèle à suivre. »

 

 

 

 

Ils proposent de retenir une base territoriale cohérente avec celle des maisons de l'emploi et de confier aux régions le soin d’assurer la cohérence des réseaux.

« La meilleure circonscription organisationnelle, c'est celle du bassin d'emploi. Elle est liée à la dimension professionnelle du CIO. Dans certains secteurs, il s'agira de regrouper deux bassins d'emploi, dans d'autres de diviser le bassin d'emploi. Cette souplesse est indispensable, le respect du bassin d'emploi comme unité de compte l'est aussi. Deux cent cinquante CIO en France métropolitaine, cela signifie un CIO pour deux cents à deux cent cinquante mille habitants environ, soit quinze à vingt CO-P dans chaque CIO. Ces deux cent cinquante CIO seront des établissements visibles, situés sur des carrefours de communication multimodaux. Ils doivent être attractifs et emblématiques de l'éducation nationale et des régions. On peut faire confiance aux Régions pour qu'elles se saisissent de cette compétence partagée et les associent à des Cités de Métiers, à des maisons de l'emploi, des maisons de la formation… »

 Le CIO de Bourges (Cher)

Partager cet article
Repost0
14 avril 2006 5 14 /04 /avril /2006 00:00

Laurent Hénart, député (UMP) de Meurthe et Moselle et ancien ministre en charge de l’emploi des jeunes, s’interroge (10/01/2006) sur l’avenir des fonds locaux emploi solidarité.

Gérard Larcher, ministre de l’emploi et son ancien collègue du gouvernement Raffarin, lui a répondu (28/03/2006). Les fonds locaux emploi – solidarité sont des associations instituées par décret du 19 septembre1991 pour faciliter le développement de l'offre de formation destinée aux salariés en CES et en CEC. Leur activité a été intimement liée aux dispositifs contrat emploi – solidarité (CES) et contrat emploi consolidé (CEC), aujourd’hui en voie d’extinction. Les FLES collectent des ressources pour les actions destinées à favoriser le retour à l'emploi de ces salariés.

Avec la mise en place, en mars 2005, les contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE) et des contrats d'avenir, ces structures devront procéder à une réorientation importante de leur activité car la formation des bénéficiaires de CAE ou de contrats d'avenir repose sur un investissement de l'employeur.

Selon Gérard Larcher, « il pourrait être envisagé d'intégrer une partie des missions du FLES dans les maisons de l'emploi ». Là où leur efficacité en termes d'accès et de retour à l'emploi est avérée, les FLES existants se verront confier des actions particulières d'accompagnement des salariés en CAE. Ces hypothèses sont examinées par un groupe de travail piloté par la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle, auquel participe le comité national de coordination et d'animation des FLES, association fédérant la plupart de la cinquantaine de FLES existants.

 Laurent Hénart, député de Meurthe et Moselle

Partager cet article
Repost0
13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 00:00

Présentant, le 23 mars, le rapport de la Cour des comptes sur « L’évolution de l’assurance chômage : de l’indemnisation à l’aide au retour à l’emploi », le premier président de cette institution, Philippe Seguin en a fait une présentation très sévère.

Le rapport, rédigé par Marie-Thérèse Cornette et Claire Bazy Malaurie a déjà été présenté dans un article : La Cour des comptes craint que les maisons de l'emploi deviennent un « nouvel échelon administratif » (27/03/2006).

Pour l’ancien ministre du travail « ce rapport présente un cas d'école, qui pourrait trouver une place de choix dans la longue liste des incohérences -pour ne pas dire des absurdités- de l'administration. A l'heure où l'on parle de maison de l'emploi et de guichets uniques, l'Unédic et l'Anpe, deux institutions que tout appelait à se rapprocher, ont en effet adopté des stratégies de développement sciemment différentes, éloignant ainsi d'autant le spectre de la fusion, dans une logique que je serais tenté de qualifier d'instinct de préservation. »

Après avoir brossé le tableau de l’évolution de l’Anpe et de l’Assédic, avec la réalisation de deux réseaux parallèles et une confusion, selon lui, grandissante dans leurs missions, Philippe Seguin souligne certains échecs, comme le projet informatique avorté de l’Anpe.

Il considère que la création des maisons de l'emploi « sonne comme un remords » pour l’État. Soulignant qu’elles constituent une opportunité, il considère le bilan « bien maigre » s’interrogeant sur le fait que peu de projets prévoient un rapprochement physique entre l’Anpe et l’Assédic.

 Philppe Seguin préside la Cour des comptes

Partager cet article
Repost0
4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 00:00

Jean-Paul Dupré, député socialiste de l’Aude, a posé une question écrite (28/03/2006) sur la sur la place des missions locales pour l'insertion professionnelle et sociale des jeunes et des permanences d'accueil, d'information et d'orientation au sein des maisons de l'emploi.

La place des missions locales a été inscrite dans le code du travail par la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005. Pour autant, selon le député maire de Limoux (9.400 habitants) « le rôle des missions locales reste souvent confondu avec celui des maisons de l'emploi et l'on assiste à l'émergence d'un phénomène de dissolution au sein des maisons de l'emploi ». Il s’inquiète de ce que certaines missions locales « ne sont que partenaires associés des maisons de l'emploi, sans voix délibérative au conseil d'administration ».

Pour l’élu socialiste, « il est nécessaire en effet de rappeler la spécificité de l'action menée par les missions locales auprès des jeunes et de confirmer la place qui doit être à ce titre la leur dans le premier cercle des maisons de l'emploi, c'est-à-dire dans le noyau des membres constitutifs ». Il souligne « la réactivité et l'efficacité des missions locales dans la lutte contre le chômage des jeunes ».  La question n'a pas eu (pour l'instant) de réponse ministérielle.

 Jean-Paul Dupré, député de l’Aude, maire de Limoux

Partager cet article
Repost0
31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 00:00

Le site Territorial.fr, issu de la Lettre du cadre territorial, a toujours eu un regard intéressé, mais critique sur la mise en place des maisons de l'emploi. En particulier, il s’était indigné de la position des Assédics retardant les dossiers en se demandant « qui commande vraiment ? ». Dans un article du 24/02/2006, intitulé « Courage, fuyons : » il estime qu’avec les Assédics, les difficultés s’atténuent. Par contre, la mise en place des groupements d’intérêt public (GIP) coincerait du fait de la difficulté à nommer des commissaires du gouvernement.

Sur ce thème, voir également mon article du 4/03/2006 : Qui contrôle les GIP maisons de l'emploi au sein des services de l’État ?

Voici ce qu'écrit Territorial :

 

 « Près de 130 Maisons de l'Emploi ont fait l'objet d'une labellisation. Il semble que les difficultés rencontrées avec les Assédic s'atténuent et des dispositions techniques récentes ont été prises pour faciliter le montage des dossiers. Gérées par le biais de GIP, les Maisons de l'Emploi doivent attendre pour véritablement exister que l'arrêté de création soit publié au JO. C'est là que ça coince ! En effet les Préfets de Région doivent prévoir pour chaque GIP la nomination d'un commissaire du Gouvernement. Ces derniers se sont naturellement tournés vers les Directions Régionales du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle , mais dans les DRTEFP tout le monde « se défile » au motif que c'est potentiellement une quantité de réunions difficilement assimilable ! Reste pour J.L. Borloo à expliquer, à ses troupes, que l'emploi vaut bien quelques sacrifices.... »

Territorial.fr

 

Partager cet article
Repost0
27 mars 2006 1 27 /03 /mars /2006 00:00

La Cour des comptes s’inquiète, dans un rapport sur l’évolution de l’assurance chômage daté de mars 2006, de ce que « les 300 maisons de l’emploi pourront coexister avec les 1 500 points d’accueil actuels ». Elle regrette qu’il y ait des « différences d’approche » entre les acteurs intéressés. Elle suggère « d’éviter de compliquer encore la carte des implantations du service public de l’emploi et sa lisibilité par les citoyens ».

Voici l’extrait intégral du rapport consacré aux maisons de l'emploi.

Les maisons de l’emploi, mise en commun de compétences ou nouvel échelon administratif ?

RAPPORT PUBLIC THEMATIQUE « L’évolution de l’assurance chômage : de l’indemnisation à l’aide au retour à l’emploi »  Mars 2006

 

Le plan de cohésion sociale mis en oeuvre par la loi du 18 janvier 2005 prévoit la création de 300 maisons de l’emploi, susceptibles de regrouper dans un lieu unique des services diversifiés en relation avec l’emploi.

Cette offre de service élargie devrait, outre l’Etat, l’ANPE et l’assurance chômage, regrouper tous les acteurs de la politique de l ’emploi : collectivités locales, associations (missions locales) organismes de formation tels que l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA).

A la fin de l’année 2005, 103 projets avaient été labellisés et une réflexion d’ensemble avait été engagée sur les implantations existantes. Les approches apparaissent différentes : si l’Unédic envisage de revoir la carte de ses implantations à coût constant ce qui peut se traduire par une participation a minima dans les maisons de l’emploi, l’ANPE pour sa part considère qu’il faut un maillage complet du territoire et que les 300 maisons de l’emploi pourront coexister avec les 1 500 points d’accueil actuels, pour constituer un échelon de compétence complémentaire.

Aucune étude n’a non plus été engagée sur les possibilités de démultiplier les services sans implantations nouvelles par une meilleure utilisation des outils informatiques.

Le concept des « maisons de l’emploi » n’a pas été clairement défini comme le montrent les différences d’approche entre les acteurs intéressés. Il doit en tout état de cause s’inscrire dans une réflexion d’ensemble sur les implantations géographiques des deux réseaux et sur les potentialités que recèle une exploitation réellement commune des données informatiques, notamment dans le cadre du dossier unique du demandeur d’emploi, afin d’éviter de compliquer encore la carte des implantations du service public de l’emploi et sa lisibilité par les citoyens.

façade rue Cambon aux couleurs du bicentenaire Le palais Cambon, siège de la Cour des comptes

Partager cet article
Repost0
16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 00:00

Le sénateur-maire (PS) de Mulhouse (Haut Rhin), Jean-Marie Bockel est intervenu au sénat 05/02/2006 sur la stratégie territoriale et les fonds européens.

« Les collectivités locales n'ont pas attendu la loi de cohésion sociale pour mener ce travail, avec les missions locales et les plans locaux d'insertion par l'économique (P.L.I.E) !

« Les maisons de l'emploi et de la formation, créées par la loi de cohésion sociale, vont généraliser ces expériences, très bien ; cependant, sur la centaine de maisons de l'emploi labellisées l'an passé, à peine 18 avaient une convention financière en décembre ».

(…) « Le gouvernement saura-t-il être pugnace pour défendre les fonds européens, essentiels dans la bataille pour l'emploi ? Enfin, saurez-vous conserver au F.S.E une part majoritaire dans l'enveloppe du fonds compétitivité emploi ? »

Jean-Louis Borloo, ministre de l'emploi et de la cohésion sociale, lui a répondu que « Les maisons de l'emploi et de la formation, d'abord, permettent à tout demandeur d'emploi d'être informé sur les emplois disponibles et sur l'évolution du marché du travail. Par définition, les collectivités y ont un rôle essentiel ! (...) Jusqu'à présent, les réseaux d'aide à la recherche d'emploi se faisaient de la concurrence, les 128 maisons de l'emploi déjà labellisées, mettent de l'ordre et concentrent les forces disponibles, désormais tout le monde travaille ensemble, collectivités, A.N.P.E., chambres des métiers, chambres du commerce et de l'industrie… L'État va consacrer 685 millions d'euros à l'investissement et plus d'un milliard en fonctionnement : il est à l'heure pour appliquer un texte promulgué il y a cinq mois à peine ! (…) Quant aux fonds européens, la nomenclature change, nous n'aurons plus l'ancien FEDER ni l'ancien F.S.E., mais tous les projets continueront d'être soutenus à partir du mois d'avril, nous n'avons aucune inquiétude ! (…) Ce qui est prioritaire, c'est que les moyens aillent d'abord au retour à l'emploi, et à une gestion plus territorialisée des politiques de l'emploi !

 

 

 

 

Jean-Marie Bockel, député maire de Mulhouse (68)

Partager cet article
Repost0
15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 00:00

Marie-Catherine El-Fallah, consultante à Res publica, publie dans le quotidien Les Échos (07/03/2006) une tribune libre, intitulée « Maisons de l'emploi et concertation ». Elle estime qu’il faut « tirer les leçons des structures de l'emploi existantes ».

Res publica est un bureau d’études, qui se consacre au « management des parties prenantes » et propose une offre de service pour construire une maison de l'emploi.

Nous reproduisons ci-dessous le texte de Marie-Catherine El-Fallah, qui a travaillé aux côtés de plusieurs porteurs de projets de maisons de l'emploi (Cherbourg, Sénart, Hauts de Bièvre, Chinon…).

 « Le plan de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo prévoit la création à terme de 300 maisons de l'emploi ; il offre l'opportunité de renouveler le « contrat » entre toutes les parties prenantes du marché du travail.

« La charte des maisons de l'emploi prévoit qu'elles s'adressent aux demandeurs d'emploi, aux salariés et aux entreprises. La première cible est le public habituel des opérateurs de l'emploi mais ce n'est pas le cas pour les deux autres Les territoires imaginent mal quels peuvent être les nouveaux services offerts à ces publics ; ils ne peuvent y parvenir que s'ils impliquent l'ensemble des parties prenantes du marché du travail dans la définition de cette nouvelle offre.

« Il faut en effet tirer les leçons des structures de l'emploi existantes, qui ont les plus grandes difficultés à être identifiées comme un acteur crédible par les entreprises. Face à l'imperméabilité entre ceux qui accompagnent le retour à l'emploi et ceux qui recrutent - et qui se positionnent souvent en client insatisfait des premiers, seul une concertation mobilisant toutes les parties permettra de renouveler les formes de l'action.

« La concertation doit s'engager avec le service public de l'emploi, les structures des collectivités locales, les associations chargées d'insertion mais aussi avec... les entreprises et leurs représentants. Elle doit avoir une double finalité : produire de la connaissance partagée et mobiliser vers l'action en modifiant le positionnement des uns et des autres. De la relation : « client insatisfait – fournisseur frustré », il faut parvenir à l'exercice d'une coresponsabilité sur le marché du travail local.

« Au copilotage service public de l'emploi – collectivité, il faut ajouter une participation forte des entreprises. L'expérience des maisons de l'emploi présidées par un chef d'entreprise (Richelieu, Sénart) est significative. Elle renouvelle « naturellement » le langage des partenaires, elle met les uns et les autres devant leur responsabilité, elle permet de trouver des voies d'actions inédites.

« Les maisons de l'emploi renouvellent aussi le rapport entre collectivités locales et monde du travail. En confiant à celles-ci le copilotage de ces structures, en les appelant à leur cofinancement, le gouvernement ouvre, de fait, un nouvel espace de décentralisation. Les élus locaux ne s'y sont pas trompés. Les projets de statuts (GIP ou association) proposés par l'Unedic pour les maisons de l'emploi les ont fortement interrogés. En effet, une interprétation restrictive de ces statuts pouvait conduire à mettre les collectivités dans une situation de minorité par rapport au service public de l'emploi. La dernière circulaire du ministère de l'Emploi devrait en partie apaiser ces tensions en rappelant que les collectivités et le service public de l'emploi doivent détenir la majorité des voix au sein des instances. Il demeure toutefois une inquiétude réelle, celle de la pérennité du financement de l'Etat au-delà du plan de cohésion sociale.

« Au terme de la démarche, le paysage de la gestion du marché du travail sera totalement renouvelé. Les élus locaux auront demain à répondre de l'action qu'ils réalisent en matière d'emploi devant leurs administrés. Il faudra pour cela qu'ils aient la maîtrise des moyens - tout en conservant à la politique de l'emploi son caractère national qui seul peut garantir à tous un égal traitement dans l'accès et le retour au marché du travail ».

Partager cet article
Repost0
10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 07:00

Jean-Jacques Tregoat, directeur général de l'action sociale au Ministère des affaires sociales, est intervenu sur la modernisation de l'aide à domicile, lors d'un colloque tenu à Paris le 10/11/2005 :

Pour lui, la loi du 26 juillet 2005 sur les services à la personne distingue les services auprès d'un public vulnérable (personnes âgées, handicapées…) pour lesquels devra être attribué un agrément qualité et les services aux autres personnes pour lesquels un agrément simple suffira.

« Les DRASS sont en train de s'organiser pour répondre encore mieux à la demande: 6000 diplômes ont été obtenus entre 2003 et 2005 et il y a aujourd'hui 14 000 candidats. Le diplôme d'État d'auxiliaire de vie sociale (DEAVS) est le premier diplôme à avoir été d'emblée conçu en fonction de la validation des acquis de l'expérience (VAE). Début 2006, tous les diplômes du social seront ouverts à la VAE.

« Le secteur de l'action sociale, ce sont 400 000 emplois à satisfaire en 10 ans. De vrais emplois, non délocalisables et des emplois de proximité au service de nos concitoyens les plus fragiles. Nous avons tenu à ce que les DDASS (directions départementales de l’action sanitaire et sociale) soient présentes dans les maisons de l'emploi, en raison du gisement d'emplois que représente ce secteur et de leur connaissance des besoins ».

Partager cet article
Repost0

PrÉSentation

  • : Emploi et création
  • : maison de l'emploi maisons de l'emploi maisons de l'emploi et de la formation émergence d'entrepreneurs création d'activités développement local lutte contre l'exclusion emploi microcrédit microfinance création d'entreprises cohésion sociale accompagnement
  • Contact

Qui rédige ?

Ce site est conçu et animé par Benoit Willot.

Contact : benoitwillot@emploietcreation.info

Le site Emploi et création a été lancé en janvier 2005. 


Consulter Emploi et création depuis un téléphone portable

Le blog Emploi et création est compatible avec tous les téléphones du marché. Vous pouvez le consulter à l'adresse suivante :

Recherche

Documents

Documents à télécharger :


Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

Texte Libre

Articles RÉCents