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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 00:07

J’avais déjà présenté ici une vue assez large, mais incomplète, des organismes qui ont obtenu un marché avec l’État pour la mise en œuvre du contrat d’autonomie dans le cadre du plan Espoir banlieues. La DGEFP (ministère de l’économie, des finances et de l’emploi) a notifié l’ensemble des 34 lots attribués dans un avis officiel publié le 15/12/2008.Le 35ème (Doubs), est resté pour l’instant sans attributaire.

D’une durée de trois ans, les contrats d’autonomie prévoient un appui renforcé des jeunes, supposés être très en difficulté vis-à-vis de l’emploi, qui sont orientés par le service public de l’emploi et les missions locales ou sont recrutés directement par les opérateurs dans les quartiers de la politique de la ville.

Au total, 138 réponses ont été déposées après l’appel d’offres, avec des opérateurs seuls ou en groupements. Il y donc eu, en moyenne, 4 répondants par lot (de 1 à 9).

Parmi les  candidats retenus, ils sont trois à avoir choisi de se présenter seuls : Ingéus (prestations d’aide à l’emploi), BPI (ressources humaines) et Védior (intérim). Les ont constitué des groupements de 2 à 7 opérateurs.

Un groupe semble s’être constitué autour de plusieurs organismes, qui ont très souvent répondu ensemble, étant ainsi finalement présents dans 5 à 10 des lots attribués. Autour de C3 Consultants (ressources humaines), Retravailler (insertion), INFREP (formation) et Usg Restart (intérim), on remarquait encore A4E ou l’Afij (jeunes).

Plusieurs organismes spécialisés se sont positionnés sur certains lots, comme l’Afpa (formation), Adecco (intérim) ou AFEC (formation),

On trouve aussi un nombre significatif d’organismes ayant une implantation locale, Sodie (reconversion, Lorraine), Adelfa entreprendre (formation, Clermont-Ferrand), UPROMI (Seine et Marne), CFP Presqu’île (Loire Atlantique), Carrière Formation (Gard), Aide au Choix de Vie (Paris), ID Formation (Pas-de-Calais) et Insermedia (Gironde).

Les missions locales n’ont pas été totalement exclues, puisque six d’entre elles sont au palmarès, mais uniquement pour deux lots. Celle de Mulhouse (Sémaphore), accompagnée de ses collèges Thann et Colmar, a obtenu le lot du Haut Rhin – où leur groupement était le seul compétiteur. Un groupement des missions locales de La Réunion, conduit par la mission intercommunale de l’Ouest, avec celles de l’Est et du Nord de l’île, a emporté le seul lot ultra-marin.

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 00:02

La société australienne Ingeus est devenue un acteur important de l’accompagnement des demandeurs d’emploi en France. Elle est également devenue le principal opérateur des contrats d’autonomie, le principal dispositif du Plan Espoir banlieues en matière d’emploi.

Ingeus a obtenu des marchés dans les départements du Nord, du Rhône, de l’Essonne et du Val-de-Marne pour suivre 10 500 jeunes dans ce cadre. Contrairement à beaucoup d’autres opérateurs, Ingeus a systématiquement répondu seul sur chacun des lots qu’elle a obtenus. La société semble en avoir fait une activité intégrée, avec sa propre doctrine.

Ingeus a lance un blog consacré aux contrats d’autonomie : Pas de quartier pour le chômage.

On y trouve la présentation de sa conception de l’intervention : « L’objectif de l’accompagnement Ingeus est d’aider chacun à tirer le meilleur parti de ses ressources propres, afin de l’amener à identifier des objectifs réalistes et réalisables. »

Des reportages montrent également « Ingeus à la rencontre des jeunes dans les quartiers ! »

Ainsi, Karim, un conseiller Ingeus, est suivi sur le blog (24/04/2009). « La galère, il sait ce que c’est. Essayer de s’en sortir tout seul, aussi. Hier jeune des quartiers sans boulot fixe, aujourd’hui conseiller itinérant pour Ingeus. »

Jeudi 12 mars 2009, selon le blog, il « prospectait à la gare de Lille Flandres ». « Immédiatement, il remarque un jeune couple. Lui est sans emploi.  Elle, garde des enfants. Quelques minutes plus tard, un rendez-vous est pris pour une réunion d’information chez Ingeus. Denys habite en effet dans un quartier couvert par un Contrat Urbain de Cohésion Sociale, il a entre 16 et 25 ans et souhaite trouver rapidement un boulot stable : « j’en ai marre de l’intérim », explique le jeune homme. »

Mais Karim précise pourtant « on n’a pas de baguette magique. »

Mais si l’on veut comprendre peut-être un peu plus au fond la perception de la société française que se fait l’opérateur privé, il faut aller lire : Le Plan Espoir Banlieues, qu’est-ce que c’est ? (16/09/2008). Le dessin qui illustre cette explication vaut tous les discours.

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 00:09

Sur son blog toujours fort intéressant, le sociologue Philippe Labbé livre des informations issues de la « Réunion de pilotage du contrat d’autonomie » qui s’est tenue le 3 mars 2009 au ministère de l’économie, des finances et de l’emploi à Bercy (Paris). Les contrats d’autonomie sont le dispositif majeur en matière d’emploi du Plan Espoir banlieues, lancé par la secrétaire d’État à la Politique de la ville, Fadela Amara.

Sous le titre Au fait, des nouvelles du contrat d’autonomie, Philippe Labbé relève que, selon les documents présentés lors de cette réunion, au 2 mars 2009, affichait 5086 contrats signés « dont 3083 en 2008 pour un objectif de 4500, soit 68,5% de l’objectif ». On compte 114 « sorties positives dont 92 en emploi ». Soit, calcule-t-il, « 0,25% de l’objectif de jeunes en emploi à exactement un tiers de ces trois ans, la circulaire de mise en œuvre du contrat d’autonomie datant du 24 avril 2008. » Ou encore, une par département.

Philippe Labbé remarque que près le la moitié des jeune sont orientés par les missions locales (30%) et Pôle emploi (17%). Et il pointe le fait qu’il y a sensiblement plus de ruptures de contrat (158) que de sorties positives, 104 étant du fait du bénéficiaire et 54 de celui du prestataire.

Les chiffres seront sans doute contestés, bien que la source ne soit pas critiquable. Ainsi Ingeus (le principal opérateur du dispositif) assure début avril que « plus de 1 500 jeunes sont suivis par dans le Nord, le Rhône, l’Essonne et le Val-de-Marne. Et déjà 89 ont trouvé une solution durable. » Il n’est pas sûr que les données soient tout à fait les mêmes, mais le taux calculé ici (5,9%), s’il est meilleur que celui mentionné par Philippe Labbé, est toutefois très bas.

Fadela Amara s’est rendue le 28 avril 2009 à Corbeil (Essonne), ville dont le maire est le député Ump Serge Dassault. Elle a entendu dire que l’Essonne affiche le « meilleur taux d’insertion à l’issue des contrats d’autonomie. »

Nous reviendrons dans les jours prochains sur la gestion et la mise en œuvre des contrats d’autonomie.

Philippe Labbé

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 00:04

Mardi 3 mars 2009, le ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi a accueilli la seconde réunion nationale sur les contrats d'autonomie lancés dans le cadre du plan « Espoir banlieues ». Selon la Lettre d’information bimensuelle de la Délégation interministérielle à la ville (DIV), du 5 mars 2009, les résultats nationaux au 22 février sont les suivants : 4 870 contrats signés dont 3 083 en 2008. Plus de la moitié sont de niveau inférieur à V, c'est-à-dire qu’ils n’ont ni BEP, ni CAP. La part des jeunes entrés volontairement dans le dispositif sans prescription du Service public de l'emploi (SPE) augmenterait sensiblement en 2009. La réunion « a surtout été l'occasion d'aborder les modalités techniques de mise en œuvre du dispositif » qui semble avoir du mal à se concrétiser sur le terrain.

Dans le département du Nord, où certains des premiers contrats ont été signés il y a six mois, le bilan est qualifié de « mitigé » par le quotidien La Voix du Nord (5/03/2009).

Ingeus, la société privée chargée du contrat, a signé 167 ont été signés. Neuf ont débouché, à Lille, sur une « sortie positive » (CDD de six mois au moins ou formations qualifiantes). Concrètement, ce sont pour l'instant des contrats de professionnalisation dans la restauration, le bâtiment, des PME ou des grandes entreprises. Le quotidien régional pointe une des difficultés du programme. Pour Émilie Daurian, conseillère d’Ingeus, le fait d’être payé à l'objectif, fait qu’on ne signe pas comme ça un contrat : « Deux entretiens permettent de comprendre où le jeune en est. S'il n'a aucune idée du métier qu'il veut faire, on ne le prend pas, nos contrats sont sur six mois, ça passe vite, il n'y a pas de temps à perdre. »

Thomas Fray, responsable pour Ingeus du plan espoir banlieues dans le Nord, estime dans le quotidien Nord Eclair (03/03/2009) « en comparaison des autres opérateurs, on n'est pas si en retard que ça. »

Marie-Dominique Lacoste, directrice de la mission locale et de la maison de l'emploi de Lille, assure que, malgré les regrets, la mission locale joue le jeu et accueille des réunions collectives d'information Ingeus dans ses antennes. « Mais, on nous avait annoncé qu'ils feraient des merveilles, ce n'est pas le cas. Je ne leur jette pas la pierre, mais 85 % des jeunes qui se présentent chez eux, c'est la mission locale qui les leur envoie ». La mission locale de Lille assure avoir réalisé en 2008, 79 contrats d'apprentissage et 120 contrats de professionnalisation. «Avec plus de moyens, ils ne font pas mieux que nous. La réalité, c'est un immense écart entre les attentes des entreprises et les jeunes » (La Voix du Nord, 5/03/2009).

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 00:08

En décembre 2008, la secrétaire d’État à la politique de la ville, Fadela Amara, avait admis le retard pris en 2008 dans la signature des contrats d'autonomie : 2 000 environ auront été signés au lieu de 4 500 prévus. Mais elle espère rattraper ce retard en 2009, tablant dorénavant sur 20 000 signatures au lieu des 18 000 envisagées.

Selon l’AFP (22/12/2008), Fadela Amara estime que « on a pris du retard sur les appels d'offre, les cahiers des charges, les mesures juridiques... On a perdu deux mois ». Mais elle pense que les résultats sont aujourd’hui au rendez-vous : « on a accéléré le rythme. Il y a 300 contrats d'autonomie signés par semaine. »

Les contrats, proposés par des opérateurs privés de placement, prévoient le versement d'une bourse de 300 euros par mois aux jeunes qui sont accompagnés individuellement pendant six mois, afin de tenter de décrocher un emploi d'au moins six mois, une formation qualifiante ou de créer une entreprise. Le contrat est renouvelable une fois. Au total, le contrat d'autonomie devra être proposé à 45.000 jeunes en trois ans, pour un coût attendu de 250 millions d'euros.

J’ai essayé de lister les opérateurs des contrats d’autonomie. J’en ai identifié 27, sur les 35 lots prévus concernant autant de départements (un seul lot concerne le Puy de Dôme et la Haute Loire, mais il y en a deux dans le Nord). Au moins 31 de ces lots auraient été effectivement attribués. Ces 27 lots représentent 39 600 contrats d’autonomie, soit 87% du total prévu.

Les principaux opérateurs retenus sont deux gros cabinets de prestations pour l’emploi et les ressources humaines, Ingeus et C3 consultants qui avec respectivement 10 500 et 11 500 contrats prévus emportent (seuls ou en groupement) une nette majorité des lots. Quatre autres organismes obtiennent des parts de marché significatives, bien que nettement moindres : un autre cabinet, BPI ; un organisme de formation, Afec ; et deux sociétés d’intérim, Adecco et USG Restart.

Les missions locales ne sont pas totalement absentes : celle de Mulhouse (Haut Rhin) et le groupement des missions locales de l’île de la Réunion ont obtenu dans leurs départements les marchés de gestion des contrats d’autonomie. Il faut dire qu’il semble qu’elles n’aient pas eu de concurrence.

Les autres organismes locaux, souvent des établissements de formation, recueillent près du quart du total.

À côté des chefs de file, on trouvait souvent des organismes associés dans le cadre d’un groupement. C’est souvent le cas pour des organismes d’appui à la création d’entreprise. L’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) est ainsi présente dans au moins quatre groupements, et des Boutiques de gestion dans au moins cinq. Plusieurs organismes du secteur de l’intérim sont aussi présents dans des groupements sans être chefs de file, comme Usg Restart ou Vediorbis.

 

Organismes chefs de file

Contrats

Part

Ingeus

10 500

27%

C3 consultants

11 500

29%

BPI

1 200

3%

Afec

2 900

7%

Adecco

700

2%

Usg Restart

1 900

5%

Autres

9 100

23%

Missions locales

1 800

5%

Lots connus

39 600

100%

Total prévu

45 000

87%

 

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 00:04

CréaRÎF Quartiers est une convention d'affaires à destination des habitants des quartiers prioritaires au titre de la politique de la ville en Île de France. Il s’agit de mettre en relation des personnes ayant une envie, une idée ou un projet de création d'entreprise avec les ressources techniques ou matérielles nécessaires pour faire avancer leur projet.

CréaRÎF Quartiers s'adresse aux habitants des quartiers couverts par la politique de la Ville et tous ceux désireux d'y implanter leur activité.

En déposant une candidature, les entrepreneurs ou futurs entrepreneurs pourront :

-          être mis en relation avec des partenaires (techniques, financiers, commerciaux),

-          bénéficier d'une expertise gratuite de leur projet,

-          avoir accès à de nombreuses informations sur la création d'entreprise, les possibilités de soutien et d'appui,

-          rencontrer d'autres personnes qui, elles aussi, ont des projets pour échanger des idées, des savoir-faire.

Les dossiers de candidature sont à renvoyer avant le 15 février 2009. La convention d'affaires elle-même aura lieu le 26 mars 2009.

La manifestation est organisée par l’association Éveilleco, en partenariat avec le Centre national de l’entrepreneuriat du Conservatoire national des Arts et métiers. Elle a le soutien du conseil régional d’Île de France, de la Caisse des Dépôts, de l'Acsé ainsi que de la Direction Régionale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle d'Île-de-France (DRTEFP).

Trois conventions d’affaires ont déjà été organisées en Île de France (dont deux sous le titre CréaRîF), pour favoriser les projets de développement durable et d’économie sociale et solidaire en 2003, 2006 et 2008.

Voir aussi la page consacrée à CréaRîF Quartiers.

-          Pour en savoir plus : www.crearif-quartiers.org

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 00:02

Hervé Demarcq, directeur de l’école de la deuxième chance (E2C) dans les Yvelines tient un fort intéressant blog.

Mercredi 23 juillet 2008, il s’interrogeait sur le contrat d'autonomie tel qu’il lui avait été présenté la veille à Guyancourt (Yvelines). Les premiers chiffres avancés montraient que le contrat d’autonomie semble beaucoup moins onéreux pour la société qu'un parcours à l'E2C : 7500 € pour le premier contre 8 à 9000 € pour le second. L'écart se creusait encore en faveur de la mesure lancée par la secrétaire d’État à la politique de la ville, Fadéla Amara, quand on constate que l'indemnisation de 300 € par mois pendant 6 mois est partie intégrante des 7500 € alors que l'indemnité octroyée par la région aux jeunes de l'E2C qui sont stagiaires de la formation professionnelle vient s'ajouter aux coûts puisqu’elle est directement versée aux jeunes)

Hervé Demarcq note donc que « coté budget, le contrat d'autonomie semble être une très bonne affaire pour le contribuable ». Mais il va plus loin, et cherche à comparer les services proposés.

Il compte qu’il y a 53 jours contractualisés d’accompagnement avec le jeune signataire ce qui lui permet d’établir la dépense par jour à 107€ pour le contrat d'autonomie.

L’accompagnement dans le cadre de l’école de la deuxième chance des Yvelines dure quant à lui 200 jours. Le budget journalier est donc de 45€ pour l'e2c 78.

Le directeur de ladite structure se dit alors « perplexe » sur « les écarts bruts constatés hier avec un opérateur privé qui doit garantir un juste retour sur investissement ». Il en conclut que le coût par jour affiché par C3 consultants, l’opérateur de l’ouest francilien, lui « redonne une nouvelle motivation » car, conclut-il, « nous sommes compétitifs ! »

Il y a 17 écoles de la deuxième chance en France.

 

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 00:09

Le palmarès du concours Talents des Cités, organisé depuis 2002 permet de visualiser les intervenants dans le champ de l’appui à la création d’entreprises dans les quartiers. L’édition 2008 permet de remarquer la montée en puissance dans ce domaine des Services d'amorçage de projets (un dispositif financé par la Caisse des dépôts et consignations) et le rôle que jouent certaines maisons de l’emploi.

La manifestation organisée par l’Association Concours Talents récompense 12 lauréats, qui recevront leurs prix au Sénat le 8 novembre. Le jury national, qui a délibéré le 8 septembre, a  distingué deux catégories : « émergence » et « création »

Cinq des vainqueurs viennent de Services d'amorçage de projets (Saint Fons, Mulhouse, Le Havre, La Courneuve, Cherbourg), souvent portés par des maisons de l’emploi (Mulhouse, Le Havre et Plaine commune pour La Courneuve, Cherbourg). Cinq des projets sont suivis par une Boutique de gestion, deux par l’Adie, les autres l’étant par une chambre de commerce et des organismes locaux.

On remarquera que 6 des 15 créateurs (certains s’engagent à plusieurs) ont moins de 30 ans, le benjamin ayant 21 ans.

Le Palmarès

Catégorie émergence :

Aquitaine : Eco Men, Sofiane Amezza (25 ans), Nicolas Tuccha (25 ans), Charef Benmahi (25 ans), entreprise de nettoyage respectueuse de l’environnement, Bordeaux.

Haute-Normandie : Femmes Debout, Néné Da Costa (38 ans), restaurant d’insertion des cuisines du monde, Le Havre.

Île de France : De l'autre côte du periph’, Laurence Lascary (28 ans), production audiovisuelle, Sevran.

Catégorie création :

Alsace : Pixprostudio, Oualid Ben Salem (33 ans), photographe et vidéaste, Mulhouse.

Auvergne : Alter Eco 63, Camel Alidra (40 ans), rénovation de l’habitat avec économies d’énergies, Clermont.

Basse-Normandie : C2L, Karine Chevalier (38 ans) Nadine Liais (38 ans), entreprise d’étanchéité, bardage et couverture bac acier, Cherbourg.

Île de France : Afro Universe, Didier Bellerose (26 ans), vente en ligne de produits urbains et métissés, Tremblay-en-France ; Mama Bissa, Abdatti Ben Moussa (34 ans) et les membres du Collectif des Femmes du Val Fourré, fabrication et vente de boissons à base de fleurs d'hibiscus (bissap), Mantes la Jolie.

Languedoc-Roussillon : Vega Informatics, Djamel Gharbi (37 ans) e-commerce pour l’observation astronomique et l’astrophotographie, Nîmes.

Midi Pyrénées : Ly'elec, Paul (25 ans) et Laurent (21 ans) Ly, entreprise d’installation électrique, Toulouse.

Nord Pas-de-Calais : Atoutservices, Christophe Ledee (40 ans), services et assistance à la personne, Flers-en-Escrebieux.

Rhône Alpes : Asm Ambulance, Khada Rami (32 ans), société d’ambulances, Saint Fons.

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 00:03

L’annexe au projet de loi de finances pour 2009 concernant les crédits de la mission Travail et emploi présente les dépenses inscrites au budget pour la mesure phare du plan Espoir banlieues, les contrats d’autonomie.

Dans le cadre du Plan Espoir Banlieues annoncé le 8 février 2008, le ministère en charge de l’emploi a lancé un marché pour gérer les contrats d’autonomie. Cette prestation d’accompagnement vers l’emploi, la formation qualifiante ou la création d’entreprises s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans, résidant dans les villes sous contrat urbain de cohésion sociale (CUCS). D’une durée maximale de 18 mois, elle est confiée à des opérateurs privés de placement.

Les opérateurs privés de placement sont rémunérés en trois temps : 25% dès la signature du contrat ; 40% si le bénéficiaire dispose d’un contrat de travail, entre en formation ou crée une entreprise ; et 35% si le jeune reste en emploi ou en formation ou si l’entreprise créée survit plus de six mois.

En 2008 et 2009, le coût moyen estimé par jeune en contrat d’autonomie est de 6 000 €. Les estimations financières pour 2009, 75% des jeunes entrés atteindront la deuxième phase et 60% la troisième.

Le PLF 2009 prévoit un montant de 68,83 millions d’euros (M€) pour l’année 2008 plus 13,77 M€ pour payer les prestations engagées en 2008 en partant de l’hypothèse que 4 500 jeunes auront intégré le dispositif cette année.

On remarquera que les contrats d’autonomie coûteront plus cher en 2009  que les maisons de l’emploi (82,6 M€ contre 80,2).

 

Paiement en 2009 des entrées en 2008

Nombre d’actes de paiement

Coût unitaire moyen d’un paiement en €

Crédits prévus en PLF 2009 en M€

Crédits de paiement

6 075

2 266,67

13,77 M€

 

Coût des entrées 2009

Entrées prévues

Nombre d’actes de paiement

Coût unitaire moyen par paiement en €

Crédits prévus en PLF 2009 en M€

Autorisations d’engagement

15 095

35 473

1 940,42

68,83 M€

Crédits de paiement

15 095

20 756

1 745,47

36,23 M€

 

Les sigles suivants sont utilisés dans le texte ministériel : AE pour autorisations d’engagement et CP pour crédits de paiement.

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 00:09

La mise en place des contrats d’autonomie, prévus par le Plan Espoir banlieues de la secrétaire d'Etat à la ville, Fadela Amara se poursuit. Mi-juillet, 5 des 34 lots prévus dans l’appel d’offre national lancé en avril 2008 étaient connus.

Le cabinet C3 Consultants basé dans la banlieue de Nantes, à Saint Herblain, en avait obtenu trois : celui des Yvelines, dont on a déjà parlé ici, ainsi que celui du Maine et Loire (Pays de la Loire) et – en groupement – celui de l’Oise (Picardie).

Dans le Centre, AFEC formation s’est vu attribuer le marché pour l’Eure et Loir.

En Auvergne, ADELFA Entreprendre, un organisme basé à Beaumont, dans l’agglomération de Clermont-Ferrand, a remporté, en groupement, l’appel d’offres qui concerne les deux départements du Puy de Dôme et de la Haute Loire.

Lors d’une rencontre des acteurs de l’accompagnement à la création d’entreprises  (réseaux associatifs, consulaires, cabinets privés, banques, experts-comptables) le 11 juillet 2008, la DGEFP (ministère de l’emploi) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ont indiqué France Active gèrerait toute la partie financière, avec une décision d’octroi des prêts qui serait prise par la tête de réseau depuis Paris.

De cette façon, la mise en œuvre des prêts d’honneur préfigurant les futurs remplaçants du dispositif EDEN serait possible. Il était en effet prévu dans la convention signée entre l’État et la Caisse des dépôts et consignations en mars 2008 que les quartiers pourraient en profiter à partir de juin 2008, avant une généralisation en janvier 2009.

Voir aussi : Premiers contrats d'autonomie pour un cabinet de consultants(15/07/2008)

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Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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