Un des objectifs du statut d’auto-entrepreneur, lancé en 2009 et qui est un évident succès sur le plan numérique, était de faire rentrer quelques recettes dans les caisses des organismes de protection sociale et de l’État, sous forme de cotisations et d’impôts.
Pour la Sécurité sociale, les résultats de la première année semblent mitigés.
Le blog Bouge la ville, qui rassemble des élus de gauche de Deuil la Barre (Val d’Oise), cite une déclaration de Françoise Devaud, vice-présidente de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL), lors d'un colloque sur les retraites. « Nous avons enregistré environ 230.000 auto-entrepreneurs qui sont affiliés d'office à la Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d'Assurance Vieillesse (CIPAV). Ces inscriptions soulèvent de réelles difficultés, chaque dossier occasionnant 1.700€ de frais de gestion, alors que les cotisations sont nulles ou totalement insignifiantes. »