Le ministère du travail, s’appuyant sur des sources de l'Agence de services et de paiement (ASP) a publié des statistiques sur la première année de fonctionnement de Nacre (Nouvel accompagnement à la création et reprise d’entreprise).
L’objectif annoncé lors du lancement du dispositif en 2008 était que 20 000 créateurs d’entreprises puissent en bénéficier et les conventions signées, fin novembre 2009 indiquaient un objectif de 19 732.
En fait, avec quelques opérateurs conventionnés de plus (il y en avait 828 fin décembre), ce niveau aurait été dépassé puisqu’on comptabilise 21 329 bénéficiaires. Assez logiquement, ce sont les entrées en phase 1 (accompagnement avant création) qui ont démarré le plus vite, avec 13 274 contrats signés. 10 665 personnes ont rejoint la phase 2 (financement), soit directement soit en suite de leur parcours. Enfin, 7 570 créateurs sont accompagnés après le début de leur activité (phase 3), un chiffre qui est en forte hausse sur la fin de l’année puisqu’en décembre, il y a eu plus de d’entrées en phase 3 qu’en phase 2 (1849 au lieu de 1685). Près d’un tiers des entrées dans ce qui est la plus grande nouveauté de nacre, le soutien aux jeunes entrepreneurs, se font d’ailleurs par des personnes qui n’ont pas demandé à bénéficier des autres aspects de l’aide d’État.
En moyenne, chaque opérateur conventionné aura ainsi géré 38 entrées dans une des trois phases du dispositif.
Plusieurs réseaux ont cependant fait part de critiques quant au fonctionnement, jugé trop lourd, avec des critères souvent complexes à gérer. Sans oublier d’importants délais de paiement de la part de l’État. Mais l’effet global de la mesure sera certainement une hausse du nombre de créateurs d’entreprises accompagné, surtout après leur démarrage.
L’État et la Caisse des dépôts et consignations, qui gèrent ensemble l’aide, se sont fixé une perspective de 40 000 bénéficiaires en 2012.
- Voir le tableau de suivi des aides à l’emploi (qui comprend les chiffres de Nacre)
- Le mini-site de Nacre