Le Syndicat national des entreprises de travail temporaire (SETT) a organisé, le 1er juin, un forum dans l'ancienne Bourse de Paris en affichant la couleur : « de l'agence d'intérim à l'agence d'emploi ». Pour le président du SETT, Gilles Lafon, avec la fin au monopole de lAnpe, les entreprises de travail temporaire peuvent proposer aux entreprises le placement de personnes en recherche demploi en CDI ou en CDD mais elles peuvent aussi prendre en charge le placement de demandeurs demploi financé par le service public de lemploi ou par les collectivités territoriales pour les bénéficiaires du Rmi par exemple.
Le SETT a écrit au ministre de lemploi afin de lui faire part de son souhait davoir un représentant du travail temporaire qui siège au sein du conseil dadministration de chacune des maisons de lemploi. Pour linstant, cette revendication ne semble guère suivie deffets.
Avec 6 000 agences, les ETT sestiment « idéalement placées » pour favoriser la rencontre entre loffre et la demande et contribuer à la lutte contre les pénuries de compétences. La profession a déjà tissé des liens avec le service public de lemploi. En 1994, elle signait un accord de partenariat avec lAnpe auprès de laquelle les ETT ont déposé en 2004, 509 682 offres de missions, qui sont classées par lagence nationale comme des offres demploi.
Des ETT réalisent également des évaluations des compétences et des capacités professionnelles (ECCP) des demandeurs demploi.
L'intérim s'affirme "acteur de la cohésion sociale" www.sett.org