La communauté de communes Caux Val de Seine, basée à Lillebonne (Seine Maritime) a engagé en mai 2008 la construction d’une nouvelle structure qui a pour objectif « d’offrir un meilleur service à la population dans les domaines de l’accès à l’emploi et de la formation et apporter des réponses aux difficultés de recrutement actuelles et à venir des entreprises sur le territoire ». Elle accueillera sous un « guichet unique » plusieurs services territoriaux ayant cette vocation.
Çà ne vous rappelle rien ? Eh bien, il ne s’agira pas d’une maison de l’emploi. La collectivité l’avait envisagé, mais le programme étant gelé, il faut pour poursuivre dans la même voie adopter d’autres concepts, trouver d’autres méthode, réinventer parfois ce qui est pourtant déjà prévu.
La communauté de communes, qui est riche d’une taxe professionnelle conséquente avec Port Jérôme et sa raffinerie. Elle peut donc peut-être seule un projet sur le plan financier. Mais est-ce logique qu’un projet de cette nature ne soit pas relié à une politique publique plus organisée ?
Située sur le parc d’activités du Manoir à Lillebonne le bâtiment, construit dans une zone humide, aura un toit végétalisé. L’ouverture est prévue pour septembre 2009. Deux structures devraient s’y retrouver, la Mission locale de Lillebonne et le CLIPS (Comité lillebonnais d’insertion sociale et professionnelle). Surtout, l’imposante construction devra développer des services nouveaux.
Mais le nom lui-même a dû être adapté : il s’agira d’une « maison des compétences ». D’autres agglomérations ont d’ailleurs des projets sous ce même titre, comme la communauté d’agglomération du Val de Bièvre (ouest du Val de Marne).