Présentant, le 23 mars, le rapport de la Cour des comptes sur « L’évolution de l’assurance chômage : de l’indemnisation à l’aide au retour à l’emploi », le premier président de cette institution, Philippe Seguin en a fait une présentation très sévère.
Le rapport, rédigé par Marie-Thérèse Cornette et Claire Bazy Malaurie a déjà été présenté dans un article : La Cour des comptes craint que les maisons de l'emploi deviennent un « nouvel échelon administratif » (27/03/2006).
Pour l’ancien ministre du travail « ce rapport présente un cas d'école, qui pourrait trouver une place de choix dans la longue liste des incohérences -pour ne pas dire des absurdités- de l'administration. A l'heure où l'on parle
Après avoir brossé le tableau de l’évolution de l’Anpe et de l’Assédic, avec la réalisation de deux réseaux parallèles et une confusion, selon lui, grandissante dans leurs missions, Philippe Seguin souligne certains échecs, comme le projet informatique avorté de l’Anpe.
Il considère que la création des maisons de l'emploi « sonne comme un remords » pour l’État. Soulignant qu’elles constituent une opportunité, il considère le bilan « bien maigre » s’interrogeant sur le fait que peu de projets prévoient un rapprochement physique entre l’Anpe et l’Assédic.
Philppe Seguin préside la Cour des comptes