Quatre responsables du PS,
Parmi les propositions, on relèvera que les contributeurs veulent « encourager la création d’entreprise par des personnes en insertion ou au chômage et en soutenant le microcrédit ». Il est également proposé de basculer les cotisations patronales vers la CSG afin de cesser « de pénaliser les créations d’emploi ». Le développement des nouveaux services dans les secteurs non marchand pourrait se faire « en retrouvant l’esprit des emplois-jeunes et des emplois tremplin ». Il faudrait aussi « relancer le processus de réduction à 35h de la durée du travail ».
Le cœur du texte porte sur la sécurisation des parcours professionnels, avec la construction d’une « couverture professionnelle universelle ». Concrètement, il s’agira de « dépasser le cadre du contrat de travail et de la branche professionnelle, pour créer de nouveaux droits et de nouveaux devoirs pour tous les actifs
Les auteurs veulent que cette couverture professionnelle universelle commence par les jeunes et plus particulièrement au moment de leur entrée dans la vie active. C’est l’objet du programme EVA (Entrée dans
Selon eux, EVA, « c’est tout le contraire » du CPE (contrat première embauche).
Le contrat EVA serait conclu pour les jeunes de 18 à 25 ans étudiants, demandeurs d’emplois ou salariés. Il ouvrirait accès à un capital de droits à la formation d’au minimum un an, pouvant aller jusqu’à 3 à 5 ans pour ceux qui ont quitté le système de formation initiale le plus tôt, pour usage fractionné et en alternance ; il garantirait « un droit absolu » à une première expérience professionnelle, dans le secteur privé ou public, ainsi qu’à un référent unique (parrain issu de l’entreprise ou agent du service public de l’emploi). Le contrat EVA donnerait droit à une bourse ou allocation d’autonomie, se substituant en tout ou partie aux actuelles aides fiscales, familiales ou sociales.
En contrepartie, pour
« Des cellules dédiées à EVA seraient créées au sein du service public de l’emploi et de la progression professionnelle (Anpe, Missions locales, Maisons de l’emploi, OPCA, Fongecif...). Elles auraient pour objet de garantir l’effectivité du droit au travail en trouvant des emplois adaptés au projet professionnel et notamment compatibles avec les formations. Les agents concernés pourraient faire bénéficier les employeurs d’aides à l’embauche selon des barèmes d’aides -public/privé/bassin d’emploi/ risque chômage- mais aussi avec des possibilités de dérogations au vue de l’appréciation de la situation et non de seuls critères administratifs. Ils seraient chargés d’aider les jeunes à construire leurs parcours « à la carte » en recherchant les employeurs et en contractualisant avec eux ».
À noter, parmi les réactions à ces propositions qu’on peut lire sur le site, il y a celle de Cyril, chômeur, bac + 5, qui suggère de « privatiser l’Anpe : donner le choix aux chômeurs (et pas aux agences) de choisir l’