La communauté urbaine « Le Mans Métropole », composée de 9 communes, compte 194 000 habitants sur une superficie de 15 756 hectares, soit une densité d'environ de 1 232 hab/km2. 

Elle a constitué une Maison de l'Emploi et de la Formation de Le Mans Métropole - Pays du Mans, qui vient de publier son premier dépliant et prépare son site Internet (pas encore en ligne aujourd’hui : www.mef-lemans.fr ) 

Je reprends le témoignage de Vanessa, conseillère emploi, sur son vécu au sein de la maison de l'emploi  : 

« Je suis mise à disposition par l’Anpe à la Maison de l’Emploi et de la Formation depuis 6 mois. J’y ai découvert l’intérêt de travailler avec les autres services chargés de l’emploi sur le Pays du Mans. 

« La Maison de l’Emploi me donne l’opportunité de comparer les pratiques mais surtout d’être un interlocuteur unique pour les demandeurs d’emploi, de prendre le temps de bien connaître leur parcours professionnel, de les encourager dans leurs motivations et de les soutenir dans leurs moments de doute. » 

Nouveaux transfert de directeur entre maisons de l'emploi. Après Rueil et Mulhouse, c’est à la maison de l'emploi de La Roche-sur-Yon d’aller chercher sa nouvelle directrice au sein d’une autre maison de l'emploi.

Katherine Desmeurs avait en effet conduit le projet du montage de la maison de l'emploi et de la formation d’Alençon (Orne, Basse Normandie) avant d’en assurer la direction.

La Maison de l’emploi de La Roche-sur-Yon et du Centre Vendée (Pays de la Loire), créée en novembre 2006 est installée au sein de l’Espace Prévert qui en constituait une préfiguration. Dans le département, une autre maison de l'emploi couvre les parties rurales.

Le bulletin municipal de la préfecture de Vendée , Roche Mag (avril 2007), dresse le portrait de Katherine Desmeurs qui a pris ses fonctions le 16 avril 2007.

« Après un master en gestion de l’entreprise à Paris Dauphine, une vingtaine d’années d’expérience en grande distribution spécialisée et un emploi de consultante à l’APEC (Association pour l’emploi des cadres), Katherine Desmeurs vient d’être recrutée comme directrice de la nouvelle maison de l’emploi de La Roche-sur-Yon et du Centre Vendée. Chargée de l’avancée de la maison de l ’emploi d’Alençon, cette maman de quatre enfants a en effet été pendant un an sa directrice avant de choisir La Roche-sur-Yon pour des raisons de rapprochement familial. 

« C’est une grande chance qui m’est offerte de pouvoir poursuivre un projet que j’ai déjà lancé à Alençon. Je vais pouvoir y apporter toute mon expérience. » Une maison de l’emploi s’adresse à tous les publics… demandeurs d’emploi, salariés, étudiants, employeurs souhaitant recruter. « Les objectifs sont à la fois de faciliter le rapprochement de l’offre et de la demande, d’optimiser les outils existants, de mettre en cohérence et de faire le lien entre le service public de l’emploi (Etat, Anpe, Assédic) et tous les acteurs de terrain que sont les collectivités locales, les chambres consulaires, les organismes de développement économique et d’insertion professionnelle… C’est un outil d’aide à la décision dans le cadre d’une stratégie territoriale liée à l’emploi, à la formation, à l’insertion. »

Par ailleurs, l’Espace Prévert accueille dorénavant une plate-forme de vocation de l ’Anpe. Son objectif est de recruter des candidats sur les métiers en tension et les secteurs porteurs où l’expérience et les diplômes ne sont plus déterminants.

 Katherine Desmeurs

Le journal La Mée présente les deux personnes qui ont été recrutées pour la maison de l’emploi de Châteaubriant (Loire atlantique), qui devrait ouvrir en mars 2007. Sonia Monnier qui était agent administratif à la mairie de Saint Herblain, et Philippe Leray, qui sera directeur.

« Philippe Leray, 38 ans, vient de Nantes. Il était chargé des ressources humaines dans une banque. Il estime ne pas avoir de connaissances particulières dans le domaine de l’emploi mais disposer d’un réseau de relations lui permettant, espère-t-il, de faire de la Maison de l’Emploi un lieu de rencontre des chefs d’entreprise et des demandeurs d’emploi. « Ce défi m’a intéressé, je souhaite casser les cloisons, animer une équipe pour apporter une réponse rapide aux demandeurs d’emploi. Mais je ne dispose pas d’une baguette magique !  » 

« La Maison de l’Emploi rassemble les services de l’Etat, de l’Anpe, de l’Assédic et des communautés de communes. Implantée à Châteaubriant elle aura une antenne à Nozay et une à Derval. »

 L'équipe de la Maison de l'emploi de Châteaubriant 

La maison de l’ emploi de Châteaubriant concerne les territoires des communautés de communes du Castelbriantais, de la région de Nozay et du secteur de Derval, soit 33 communes. Ce dossier a reçu un avis favorable du Comité national de labellisation des maisons de l’emploi, le 20 septembre 2005. Sa mise en service effective interviendra dans le courant de l ’année 2006 et la livraison du bâtiment dans lequel elle sera implantée devrait intervenir en février 2007 à Châteaubriant. 

En novembre 2005, la constitution de l’association porteuse de la maison de l’emploi ne s’est pas faite sans difficulté.

François Favry maire (divers gauche) de La Grigonnais, président de la Communauté de communes de la région de Nozay considère même qu’elle s’est faite « à la hussarde » selon le journal La Mée. 

« Nous avons été conviés à une réunion le 7 novembre 2005 au sujet de la Maison de l ’Emploi (…) On nous avait dit qu’il s’agissait d’une réunion de travail sollicitée par le Sous Préfet. Nous devions y envoyer un technicien et un élu ».

En fait il s’agissait de la réunion constitutive de la maison de l ’emploi. « Les projets de statuts se sont révélés non-modifiables. Nous avons seulement pu faire admettre que Nozay et Derval auraient une vrai service-emploi et pas seulement une antenne ».

« On n’a jamais discuté du contenu de cette maison de l’emploi. Nous avons seulement découvert sur le bulletin de la Com’Com [communauté de communes] de Châteaubriant le futur bâtiment qui serait construit sur le site des Vauzelles. Nous n’avons jamais discuté de l’opportunité de construire un bâtiment, ni du lieu d’implantation ». Les élus de Nozay s’affichent très réticents devant le « rouleau compresseur castelbriantais ».

Châteaubriant compte 12.000 habitants, soit à peu près autant que l’ensemble de la Communauté de communes de la région de Nozay. Le pays rassemble, au total, 53.000 personnes. C’est le maire de la ville centre, Alain Hunault (UMP), qui préside la maison de l'emploi.

 Alain Hunault, maire de Châteaubriant