Parce qu’on rural, on n’est pas forcément allergique aux technologies, aux innovations ou au débat d’idées. C’est souvent même le contraire. La maison de l'emploi du pays de Caux maritime, sise à Yerville (Seine maritime) a déjà pris, malgré sa petite équipe, de très nombreuses initiatives. Elle revendique être « une maison de l'emploi imaginative, qui s'invente chemin faisant ».
Avec Mairie Conseil, une filiale de la Caisse des dépôts, elle a décidé de proposer à ceux que çà intéresse de faire un bout de chemin ensemble et de partager son expérience au cours d’une conférence téléphonique.
Alfred Trassy-Paillogues, député maire d’Yerville (Ump) et président de la Maison de l'Emploi et Dimitri Egloff, directeur témoigneront le mardi 7 octobre 2008 de 11h à midi et répondront aux questions des participants à l’échange.
Les inscriptions à la conférence peuvent se faire en ligne en cliquant sur le lien suivant :
Voici la présentation faite par Mairie Conseil de la maison de l’emploi
« La Maison de l'Emploi, association labellisée en décembre 2005, a réellement commencé son activité en septembre 2006. Elle réunit les cinq communautés de commune du pays du Plateau de Caux (109 communes et 63 800 habitants).
« Son objectif est de dégripper les obstacles entravant l'accès ou le retour à l'emploi, par des actions simples et pragmatiques, sans se substituer au service public de l'emploi. Elle se bat contre la complexité du système ; sa plus-value est le contact direct avec les demandeurs d'emploi (plus de 700 reçus en 2 ans) et des actions à la carte.
« Elle s’appuie sur un large partenariat (services publics de l’emploi, Fondations, entreprises dont celles d’insertion, agences d’intérim, La Poste, France Télécom...) et une petite équipe : un directeur et une assistante, conseillère en économie sociale et familiale.
« La Maison de l’Emploi propose un fonds de secours pour dépanner sur des petits frais (achat d’une veste, déplacement ponctuel...), la location de véhicule sans permis, des bornes d’accès aux informations et aux démarches liées à l’emploi, des formations courtes sur des métiers en manque de personnel avec un engagement de contrat dans les 9 mois, un numéro vert mettant en lien l’offre et la demande de services à la personne....
« Dernier projet en date : les microcrédits sociaux (300 et 5000 euros remboursables en 6 à 48 mois, sans frais de dossier et un faible taux) grâce à un conventionnement avec la Caisse des Dépôts gestionnaire du Fonds de cohésion sociale et la Banque postale. Ils permettent de s'équiper en informatique, réparer ou acquérir une voiture, compléter une formation.... L’assistante est chargée de l'accompagnement social et établit une fiche de liaison avec l’ANPE, les missions locales, les associations de service à la personne, d'insertion, etc.), chacun gardant ses compétences. Les dossiers sont pré-examinés rapidement, une réponse définitive accordée sous trois semaines. Sur vingt et une demandes, cinq dossiers ont été déposés dont trois ont reçu un avis favorable.
« Le financement de la Maison de l’Emploi est assuré à 67% par l'Etat, complété par la participation des communautés de communes, du Fonds social européen et de financements privés. Le budget de fonctionnement était de 156 000 euros en 2007.
« L'objectif était de réduire de 300 le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 recensés sur le territoire en deux ans. Et c’est chose faite puisqu’ils sont 1538 (juin 2008) contre 1963 (septembre 2006) recensés, soit une baisse de 21% représentant 425 demandeurs d’emploi. Certes, il n’y a pas que des CDI mais beaucoup ont repris espoir, se sont réinscrit à l'ANPE. »
Alfred Trassy-Paillogues, député maire d’Yerville et Dimitri Egloff, directeur de la maison de l’emploi du plateau de Caux maritime