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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 00:11

Les politiques publiques ont plusieurs étages. Présentant « la mise en œuvre d’une politique de l’emploi pour affronter la crise » au cours du Conseil des ministres du 27 mai 2009, le secrétaire d’État à l’emploi, Laurent Wauquiez a indiqué que « la nouvelle aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (Nacre) » donnait lieu à « 400 opérations par semaine. »

Cette montée en puissance se fait alors que les premiers bénéficiaires sont entrés dans le dispositif mi-février. Selon le site internet Nacre, mis en place par le gouvernement, il y aurait 9 mars 2009, 931 opérateurs labellisés, 160 opérateurs conventionnés et « 700 en cible. »

Mais pour assurer la gestion de ces prestations, une fonction d’animation est sans doute nécessaire. Faute de vouloir, ou de pouvoir, l’organiser par elles-mêmes, certaines Directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation permanente (Drtefp) ont décidé de sous-traiter.

C’est le cas en particulier de la Drtefp d’Île de France, qui a lancé un appel d’offres le 27 avril 2009 pour des « Prestations de service d'appui et d'accompagnement du dispositif NACRE ». Il s’agit « d’animer, consolider et professionnaliser le dispositif NACRE (Nouvel accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprise) à travers la mise en place d’un organisme d’appui technique régional ». Et, comment résister à l’utilisation d’un nouvel acronyme : il s’agira donc de NOTRA, selon le cahier des charges dudit dispositif.

Le dispositif du Nouvel Accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprise» (NACRE) est opérationnel en Ile de France depuis le 30 janvier 2009. 76 structures ont été labellisées, dont 46 bénéficient d’un conventionnement. Dans cette région, 8 900 actions d’accompagnements qui seront mises en place en 2009.

L’activité du NOTRA devra « privilégier une approche, locale dans le meilleur des cas et au minimum départementale. Tout ne sera pas simple car « dans les territoires où un dispositif partagé existe entre les opérateurs d’accompagnement, le NOTRA interviendra en synergie avec ces collectifs d’animation territoriale. »

Le rôle du NOTRA est donc d’accompagner les accompagnateurs et d’animer les animateurs.

S’il doit s’intéresser prioritairement aux opérateurs labellisés ou conventionnés en 2009 le NOTRA ne devra pas négliger « les prospects ou futurs candidats à la labellisation ». Ceci car « le nombre d’opérateurs labellisés, actuellement d’une centaine, doit progresser fortement ». On notera, au passage, que d’un paragraphe à l’autre, le nombre de labels octroyé est passé de 76 à « une centaine. »

Le nouvel organisme régional devra s’intéresser aussi aux « partenaires techniques du dispositif sont les maisons de l’emploi, les PLIE, les Pôles Emploi ainsi que les structures émergentes ». Derrière ce terme sibyllin, il faut sans doute lire les structures contribuant à l’émergence de porteurs de projets. Il regardera aussi du côté des partenaires institutionnels des politiques de développement économique, de développement local, et au premier titre les collectivités territoriales.

Le rôle du NOTRA sera de « labelliser et faire vivre le label ». Il aura à instruire et gérer les labellisations, organiser des échanges professionnels et communiquer autour du label, en plus d’un appui technique général.

Il devra contribuer à l’organisation du système et au contrôle qualité. Son rôle sera aussi de gérer les prévisions d'engagement et de suivre la consommation des plafonds de dépenses régionaux. Il lui incombera d’animer le comité de pilotage régional.

Le marché doit entrer en vigueur en juillet 2009 et durer jusqu’au 31 décembre 2010.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 00:05

Dans plusieurs régions, de nouvelles labellisations sont en cours pour des opérateurs du nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise (Nacre). Elles font suite notamment aux réclamations des experts-comptables, qui ont obtenu une procédure spécifique à leur intention.

À Mayotte, futur département français, l'appel à candidature en vue d'obtenir le label Nacre a été lancé le 20 avril 2009. C’est la DTEFP de Mayotte et la direction régionale Océan Indien de la Caisse des dépôts et consignations qui le pilotent (Mayotte hebdo, 04/05/2009).

En Lorraine, la DRTEFP (Direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation permanente) annonce (11/05/2009), le lancement d’une nouvelle campagne de labellisation à destination des « acteurs de l’aide à la création/reprise d’entreprise, qui n’avaient pas déposé de dossier ou s’étaient vu refuser leur demande de labellisation lors de la première campagne de labellisation, et qui souhaiteraient être labellisés. »

Le cahier des charges du label pour la nouvelle campagne reste celui de la version 2008. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 30 juin 2009.

Enfin, en Languedoc-Roussillon, les Services du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (SDTEFP) ont publié une liste complémentaire, établie le 5 mai 2009, de 42 cabinets d’experts comptables qui ont été labellisés. La direction régionale en a profité pour mettre à jour sa liste des organismes conventionnés dans son ressort, aucun des nouveaux labellisés ne figurant parmi les conventionnés.

Voir la Liste des cabinets d'expertises comptables labellisés en Languedoc-Roussillon et celle des Structures conventionnées, toutes deux datées de mai 2009.

Dans un avertissement publié sur son site internet, la DRTEFP de Picardie précise : « Si le label Nacre atteste de la compétence d'une structure en matière d'aide à la création ou à la reprise d'entreprise, seul un opérateur Nacre conventionné est habilité à délivrer les aides du dispositif Nacre au porteur de projet. »

Nul doute cependant que la confusion entre « labellisé », donc compétent, et « conventionné », donc autorisé, risque de ne pas être claire pour l’ensemble du public.

Voir :

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 00:07

Le ministère de l’économie, des finances et de l’emploi (Minefe) a mis en ligne le 10 mars 2009 un site consacré au nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise (Nacre).

Le site publie, outre une présentation générale du dispositif, les listes des opérateurs de l’accompagnement Nacre, tels qu’ils ont été désignés dans les différentes régions par la Caisse des dépôts et consignations et les Directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.

Selon une totalisation partielle, datée du 9 mars 2009, il y avait 931 opérateurs labellisés, 160 opérateurs conventionnés à ce jour et « 700 en cible ». Les premiers bénéficiaires sont entrés dans le dispositif mi-février.

Les listes régionales publiées sont souvent très partielles, et ne concernent apparemment que les 160 opérateurs conventionnés. Elles seront donc nécessairement complétées. Aucune précision n’est donnée sur la phase dans laquelle intervient l’opérateur désigné. Par contre, des répartitions de territoires d’intervention sont parfois données au niveau des départements.

Par rapport aux listes que j’ai publiées, et qui proviennent toutes des Directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation permanente, le répertoire ministériel se contente d’ajouter la Lorraine (avec un seul opérateur conventionné mentionné, GESCOP Est à Nancy).

Pour l’Auvergne, la liste initiale que j’avais indiquée sans savoir si elle était complète, est la même que celle publiée par le Minefe : Adie, Auvergne Active (France active) et Boutique de Gestion Adret.

Pour plusieurs territoires, il est indiqué que « la liste des opérateurs d’accompagnement Nacre actifs dans cette région sera prochainement disponible sur ce site ». Ceci concerne les quatre DOM (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion) ainsi que quatre régions métropolitaines : Franche-Comté, Midi-Pyrénées, Basse-Normandie, Haute-Normandie. De plus, aucune indication n’est donnée pour le Limousin.

À noter que, en ce qui concerne Midi-Pyrénées, la DRTEFP a d’ores et déjà diffusé une liste des organismes « labellisés et conventionnés ».

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 00:07

L’Agence France-Presse (17/02/2009) indique que le Conseil Supérieur de l'ordre des experts-comptables (CSOEC) a signé au siège de l'Ordre à Paris, le 17 février 2009, un protocole avec Laurent Wauquiez, Secrétaire d’État chargé de l'emploi, et Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des Dépôts (CDC).

Selon Jean-Pierre Alix, président du CSOEC, l'absence de l'organisation des experts-comptables, lors de la mise en place par Bercy en mars 2008 de cette réforme en partenariat avec la CDC, avait mis la profession « en émoi. »

Selon Le Moniteur.fr (17/02/2009) les experts-comptables ont demandé à être labellisés « de plein droit » compte tenu de leur rôle auprès des chefs d'entreprise. Pour le journal, Laurent Wauquiez a finalement accédé à leur demande, par le biais de ce protocole. Il aurait jugé « humiliante » la procédure de labellisation pour des experts-comptables « qui ne doivent pas avoir à prouver leur compétence en matière d'accompagnement des dirigeants de TPE/PME. »

Selon l'accord, les experts-comptables pourront, après une procédure simplifiée de « labellisation », accompagner les demandeurs d'emplois, futurs entrepreneurs, tout au long de leurs parcours.

Laurent Wauquiez a considéré que les experts-comptables ne sont pas seulement « le maillon fondamental de Nacre », mais plus généralement des partenaires très importants de son ministère.

Pour Augustin de Romanet, l'autre point fort de l'organisation des experts-comptables pour sa contribution au succès du dispositif est son maillage régional.

Le dispositif de la nouvelle aide à la création d’entreprise (Nacre), entré en vigueur le 1er janvier 2009, résulte de la suppression de l'ancienne avance remboursable Eden, et des chèques conseils. Environ 7000 personnes bénéficiaient en moyenne d'Eden chaque année, et seulement 4500 en 2008. L'objectif avancé par les initiateurs de Nacre est d’accompagner 20 000 créateurs d'entreprises demandeurs d'emploi en 2009, avec l’espoir d’un taux de pérennité de 80%. Laurent Wauquiez s’attend à la création de 2 emplois par chacun des créateurs d'entreprise soutenus par le dispositif Nacre, soit 40 000 emplois supplémentaires.

La labellisation simplifiée et de droit des experts-comptables risque évidemment d’interpeller tous les autres organismes candidats à cette labellisation. Ne seront-ils pas fondés à considérer qu’une labellisation serait également « de droit » pour beaucoup d’entre eux ?

Par ailleurs, relevons qu’il y a une sensible différence entre le label et la convention : dans bien des régions, nombre d’organismes labellisés ne sont pas retenus dans le cadre des conventions passés entre la CDC et la Drtefp d’une part, l’organisme d’autre part. C’est le cas, à titre d’exemple, pour la moitié des organismes qui avaient été labellisés dans le département du Val de Marne (Île de France).

 

 

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 00:02

À mesure que les labellisations sont connues, les réseaux nationaux donnent leur point de vue sur les résultats de cette première phase du processus de désignation, en attendant que les conventions soient connues en détail.

Rappelons que la Nouvelle aide à la création d’entreprise (Nacre) est officiellement lancée depuis janvier 2009. Elle comprend trois phases : (1) accompagnement au montage de projet ; (2) structuration financière et financement ; (3) accompagnement de la jeune entreprise pendant 3 ans. Une campagne de labellisation a été lancée en novembre 2008 ; les organismes labellisés sur une, deux ou trois phases ont ensuite pu demander un conventionnement à la Caisse des dépôts et consignations et à la Direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.

Parmi les très contents des résultats, il y a France active. Ses fonds territoriaux se sont positionnés en général sur les phases 2 et 3, leur « cœur de métier » selon Frédérick Poignet, directeur d’Auvergne active. De plus, l’association assurera, au plan national, la gestion financière du dispositif et devrait donc renforcer considérablement son pôle financement des très petites entreprises (TPE).

Du côté des plutôt contents, on compte les organismes consulaires principalement chambres de métiers et de commerce, qui sont la plupart du temps positionnées sur les phases 1 et 3. Mais certaines chambres sont parfois labellisées uniquement sur la première phase, tandis que d’autres ne se sont pas positionnées. On trouve aussi, plus rarement, certaines chambres d’agriculture qui ont obtenu le label.

Dans les réseaux, il faut citer France initiative. 217 plateformes des 245 du mouvement France Initiative se sont positionnées sur le dispositif Nacre. Fin janvier, 181 plateformes étaient labellisées, « les autres ayant eu à compléter leur dossier ou étant en attente de réponse ».

Du côté des Boutiques de gestion, on affiche également une certaine satisfaction. Toutes les Boutiques de gestion ont reçu le label sur les phases 1 et 3. La plupart de celles qui ont demandé un label pour la phase 2 l’ont également obtenu. C’est une évolution pour les Boutiques de gestion, qui travaillaient certes au montage du dossier de financement, mais géraient rarement des fonds de prêts. La plupart des Boutiques de gestion se sont positionnées sur le lot 2. Cependant, dans deux régions (Île de France et Franche Comté), le label a été refusé aux Boutiques de gestion pour la phase 2. Selon son président, Frédéric Caméo-Ponz, « le Réseau des Boutiques de Gestion représente aujourd’hui une part significative (près de 50%) des créations soutenues par un réseau dédié. »

L’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) semble également assez satisfaite de ce qu’elle a obtenu, au moins au niveau des labels, son expertise financière la désignant naturellement sur les phases 2 et 3. Cependant, quand elle s’est positionnée sur la phase 1, les résultats ont été inégaux selon les régions. L’Adie est également associée à France active pour la gestion du dispositif national.

Enfin, il y a les très mécontents. Au premier rang d’entre eux, il faut citer les experts comptables. Si plusieurs cabinets sont bien labellisés dans les régions, ils sont plutôt peu nombreux. Le cabinet Strego a obtenu le label dans quatre régions du grand ouest. Selon Cyrille Pineau (Strego Nantes) « le label Nacre nous apporte une reconnaissance en tant qu'accompagnateur privilégié ». Dans deux régions, Strego est en charge des trois phases, dans les deux autres, il intervient sur les phases 1 et 3. D’autres cabinets sont plus réservés, comme Exco, Pierre d'Agrain (Exco Toulouse, 20 personnes) regrette que « le label Nacre nous empêche de garder la liberté de choisir les porteurs de projet. »

Mais le site Actuel expert comptable estime que l’on a assisté à un « refus massif des demandes d'experts-comptables » (30/01/2009). Pour la publication professionnelle, « ce refus d'agrément est perçu comme une remise en cause de la compétence même de l'expert-comptable. Et pose la question de la légitimité de ce label. »

Le sentiment est partagé par les deux grandes organisations de la profession. L’Institut français des experts comptables (IFEC) a mis en ligne sur son site le  des modèles de recours. Il condamne le fait que « 90% des cabinets d'expertise-comptable se sont vus refuser l'accès à la labellisation Nacre. »

Dans un texte date du 21/01/2009, l’IFEC assure que « La profession s’oppose à cette discrimination ! » qui serait « une mise en cause irrespectueuse » et « exige une labellisation de principe. »

L’IFEC s’insurge contre « des conditions insensées : dossiers à déposer sous huit jours, cahier des charges inadapté, réunions d’information auxquelles la profession n’a pas été invitée » et proteste contre « des motivations de refus inacceptables. »

Pour l’IFEC, « l’exercice de l’expertise comptable en France réunit l’ensemble des pré-requis pour l’obtention du label » et « l’affirmation par les pouvoirs publics de l’insuffisance des qualités des cabinets candidats revient à mettre en cause l’essence même de nos métiers. », ce qui serait « inacceptable. »

La deuxième organisation, Experts-comptables de France (ECF) est tout aussi remontée. Son président, Philippe Arraou, a écrit le 26 janvier 2009 à Laurent Wauquiez, secrétaire d'État à l'emploi.

Il considère que « le rôle des experts-comptables auprès des créateurs d'entreprise a été consacré par l'ordonnance du 25 mars 2004. Cette disposition atteste à l'évidence de la compétence des professionnels pour toutes les phases d'interventions prévues par le processus d'accompagnement Nacre et ce quel que soit le nombre de collaborateurs d'un cabinet ou sa forme juridique d'exercice. »

ECF affirme que « de nombreux recours hiérarchiques sont ou seront intentés dans les prochains jours » et demande que « chaque cabinet d'expert-comptable puisse se prévaloir de ce label sans avoir à remplir de dossier individuel et ce en raison des compétences que la loi lui reconnait. »

 Philippe Arraou, président d’ECF

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 00:05

Dans chaque région, un nombre plus ou moins conséquent de cabinets d’expertise comptable sont labellisés au titre de la nouvelle aide à la création d’entreprise. Ils obtiennent, en général, leur label sur les lots 1 (aide au montage du projet) et 3 (appui au démarrage et au développement). Mais en Bretagne et région Centre, un gros cabinet, a également obtenu le feu vert pour être opérateur du lot 2 (structuration financière et intermédiation bancaire).

Il s’agit de strego, créé en 1963 à Angers, compte actuellement 31 bureaux sur le Grand Ouest et assure être le « 9ème cabinet français d'expertise comptable et de commissariat aux comptes » avec 13 000 clients, 47 associés, 600 collaborateurs et 46 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008.

Le cabinet indique avoir également été labellisé, mais seulement sur les lots 1 et 3, en Pays-de-la-Loire et avoir déposé des candidatures dans d’autres régions. Selon son communiqué de presse du 15 janvier 2009, si le groupe n’a pas été labellisé pour le lot 2 dans la région dont Nantes est la préfecture, c’est que « cette région est déjà dotée d’organismes spécialisés (Adie, Fondes, plateformes d’initiatives locales) ». Fondes est le fonds territorial de France active, mais on remarquera que les mêmes organisations sont bien présentes dans les deux autres régions…

Les dirigeants du groupe strego estiment que le label obtenu « confère à strego une reconnaissance qualitative et professionnelle et confirme sa capacité d’adaptation du service aux besoins des créateurs et repreneurs ». Une cellule dédiée « Créateurs / Repreneurs » a été mise en place avec trois experts-comptables.

De leur côté, les Boutiques de gestion remarquent qu’elles sont partout retenues pour les lots 1 et 3  et que celles qui sont positionnées sur le lot 2 (une majorité d’entre elles) ont été labellisées, sauf dans deux régions : Île de France et Franche Comté.

Plusieurs régions n’ont pas encore terminé le processus de labellisation, comme la Picardie, le Languedoc-Roussillon, Poitou-Charentes et la Guyane.

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 00:01

Après la phase de dépôt des candidatures, les premiers labels commence à être accordés au titre du dispositif de la nouvelle aide à la création d’entreprise (NACRE). Ensuite, les organismes retenus devront élaborer une demande de convention, qui devra en principe être traitée en janvier 2009.

À titre d’exemple, dans le Val de Marne (Île de France), huit opérateurs ont été retenus pour les trois phases.

Pour la phase 1, qui correspond au montage et à la qualification du projet, d’une durée maximale de 4 mois (création) ou 6 mois (reprise), six opérateurs ont été retenus : deux cabinets d’experts comptables (BF Audit, Expertise et conseil de l’entreprise), une association locale (Espace pour Entreprendre), les organismes consulaires (Chambre de métiers et de l'artisanat et CCIP Val de Marne) ainsi qu’une Boutique de gestion : ADIL BG.

En ce qui concerne la phase 2, c'est-à-dire la structuration financière et le financement du projet, égalementd’une durée maximale de 4 mois (création) ou 6 mois (reprise), deux intervenants sont sélectionnés : l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) et Seine Amont initiative – Val de Marne Actif, la structure qui porte une plateforme France initiative et le fonds territorial France active.

Enfin, les huit opérateurs des phases 1 et 2 sont retenus pour la phase 3, à savoir l’appui au démarrage et au développement, dont la durée est fixée à 3 ans.

On remarquera qu’aucun des candidats à la gestion des trois phases n’a été retenu pour l’ensemble. Ainsi, la Boutique de gestion n’a pas en charge la gestion du financement, tandis que l’Adie est écartée du montage du projet.

Une seules des quatre plateformes France initiative du département disposera du label.

Les estimations de dépenses retenues pour la montage des conventions avec les opérateurs sont entre 200€ et 400€ pour la phase 1, entre 300€ et 600€ pour la phase 2, de 300 € à 600€ pour la première année de la phase 3 et 200€ à 400€ pour les deux dernières années.

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 00:08

Les délais de dépôt des candidatures pour la nouvelle aide à la création d’entreprise (Nacre) - qui va remplacer les chéquiers conseil et l'avance remboursable EDEN - ont été modifiés. La date générale annoncée au lancement de l’opération – le 15 novembre 2008 – a été, dans plusieurs régions, reportée.

La région Nord Pas-de-Calais a maintenu une date limite pour le vendredi 14 novembre.

Mais pour l’Île de France et Languedoc Roussillon, ce sera le 20 novembre. Le Centre et la Corse ont retenu le 25 novembre 2008. Le 30 novembre devient la date limite pour Champagne-Ardenne et le 1er décembre 2008 pour la Basse Normandie.

La fin de la campagne de la labellisation, c’est-à-dire la sélection des candidats, a été fixée au 12 décembre en Corse et au 15 décembre en Champagne-Ardenne.

Dans cette dernière région, les projets d'activités et des demandes de subvention par les opérateurs devront parvenir avant le 31 décembre 2008. La signature des conventions interviendra dans le courant du mois de janvier 2009.

Informations auprès des DRTEFP (Directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation permanente), des directions régionales de la Caisse des dépôts et consignations ou sur le site Réforme des aides d’État à la création des TPE.

http://www.rce.dgefp.org/

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 00:08

Les nouvelles aides à la création d’entreprise (NACRE) font leur entrée dans les loi de finances. NACRE résulte de la fusion, à compter du 1er janvier 2009, de deux dispositifs d’aide à la création d’entreprises : l’encouragement au développement d’entreprises nouvelles (EDEN) et le chèque conseil.

Le dispositif d’aide en faveur des demandeurs d’emploi créant une entreprise vise à accompagner les créateurs tout au long des phases du parcours : montage, financement et développement. Cet accompagnement est réalisé par des opérateurs labellisés pour le compte de l’État avec un financement de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). La CDC apporte 100 millions d’euros (M€) pour des prêts à taux zéro, garantis par l’État.

Le budget Travail et emploi 2009 a prévu d’allouer 40 M€ au dispositif d’accompagnement, dont 1 M€ au titre de soldes restant à la charge de l’Etat sur les dispositifs EDEN et chèques conseils. Le calcul du coût prévisionnel repose sur l’hypothèse de 20 000 créateurs accompagnés, pour un coût unitaire de 1 950 €.

 

Effectif de créateurs accompagnés

Coût unitaire de l’accompagnement

Coût de l’accompagnement

Reste à payer EDEN

Reste à payer chèques conseils

Crédits prévus en PLF 2009

(1)

(2)

(3) = (1) x (2)

(4)

(5)

(3) + (4) + (5)

20 000

1 950

39 M€

0,75 M€

0,25 M€

40 M€

 

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 00:02

La nouvelle aide à la création d’entreprises a déjà gagné un sigle, ce sera NACRE. S’il s’agit de modalités nouvelles, le public visé par la NACRE reste cependant identique à celui concerné par l’ACCRE (Aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprises) tel qu’il est défini par l’article L 5141-1 du code du travail.

Le nouveau dispositif a été confié à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) par la convention « Agir pour l’emploi » signée le 18 mars 2008 entre l’État et la Caisse des dépôts pour la période 2008-2012. Il vise à obtenir 20 000 créations ou reprises annuelles, avec 40 000 emplois créés à l’échéance de trois ans par les structures financées.

Seront concernés les demandeurs d’emploi indemnisés ou non (inscrits dans ce cas depuis 6 mois au moins), les bénéficiaires des minimums sociaux, les jeunes de moins de 26 ans (ou de moins de 30 ans pour les chômeurs non indemnisés et ceux reconnus handicapés), les salariés qui reprennent leur entreprise en redressement ou liquidation judiciaire, les titulaires d’un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE, conclu notamment avec des couveuses d’entrepreneurs à l’essai et parfois des coopératives d’activités et d’emploi) ainsi que les personnes qui créent leur entreprise en zone urbaine sensible (ZUS).

Une offre de service nouvelle a été définie. Elle s’adresse à tout porteur de projet possédant déjà une idée précise du projet d’entreprise qu’il souhaite créer, et n’inclut donc pas d’aide à l’émergence du projet. Dans ce domaine, la CDC a cependant mis en place d’autres dispositifs comme les services d'amorçage de projets.

Un porteur de projet d’entreprise devra pouvoir bénéficier d’un prêt d’honneur (prêt à taux zéro) couplé avec un prêt complémentaire avec une possibilité d’appui technique pour finaliser son projet et l’obligation d’un accompagnement les trois premières années suivant le démarrage de l’activité.

Le parcours de la création ou de la reprise d’entreprise est structuré en trois phases : appui au montage du projet ; structuration financière ; aide au démarrage et au développement. Les opérateurs intéressés devront demander un label, auprès des services régionaux de la CDC ou des directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.

Le calendrier diffusé par la CDC et les services de l’État est le suivant :

-          Mise à disposition du cahier des charges (15/10) ;

-          Mise en place des comités de pilotage régionaux (Copil) et début du dépôt des candidatures (1/11) ;

-          Fin du dépôt des candidatures (15/11) ;

-          Début des labellisations (15/11) ;

-          Fin des labellisations (31/11) [sic] ;

-          Entrée en vigueur du dispositif (1/01/09).

Des rencontres régionales ont été organisées pour informer les opérateurs. Les premières ont lieu à Lyon (le 25 septembre) et Paris (le 30 du même mois). Les autres sont indiquées ci-dessous. Elles sont réservées aux professionnels.

Documents

-          Le formulaire de demande de labellisation (version provisoire, 25/09/2008)

-          La mise en œuvre de la NACRE

-          Le cahier des charges de la labellisation (version provisoire, 25/09/2008)

Les séminaires professionnels interrégionaux de la réforme des aides à la création d’entreprises

Rencontres déjà organisées

-          Lyon pour régions Auvergne, Bourgogne et Rhône-Alpes - jeudi 25 septembre 2008

-          Paris pour la région Ile-de France - mardi 30 septembre

Rencontres prévues (calendrier mis à jour le 24 septembre 2008)

-          Bordeaux pour les régions Aquitaine, Limousin, Midi–Pyrénées - vendredi 3 octobre

-          Montpellier - pour la région Languedoc-Roussillon – lundi 13 octobre

-          Orléans pour la région Centre – vendredi 17 octobre

-          Lille pour les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie – lundi 20 octobre

-          Nantes pour la région Pays de la Loire - jeudi 23 octobre

-          Marseille pour la région PACA – vendredi 31 octobre

-          Caen pour les régions Basse Normandie et Haute Normandie –  jeudi 6 novembre

-          Strasbourg pour les régions Alsace, Champagne-Ardenne, Franche Comté et Lorraine - jeudi 13 novembre

Rencontres à confirmer ou à définir

-          Corse pour la région Corse – lundi 27 octobre : date à confirmer

-          Rennes pour la région Bretagne – vendredi 7 novembre : date et lieu à confirmer

-          Poitou-Charentes : date et lieu à définir

-          Outre-mer : date et lieu à définir

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Documents à télécharger :


Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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