Développeurs sans frontières est une association basée à Paris, fondée en 2007 par des experts membres d’organismes d’appui à l’entrepreneuriat et de réseaux d’aide à la création d’entreprises.
Elle est présidée par
L’objectif de Développeurs sans frontières est de contribuer à la promotion, au plan international, de méthodes mise au point en France pour l'appui à la création d'activités dans une démarche de développement durable.
Développeurs sans frontières propose des interventions d'expertise non coûteuses pour les territoires dont les ressources sont modestes, notamment les pays qui traversent des phases de transition économique. Elle se positionne en soutien aux réseaux et aux collectivités territoriales, notamment dans le cadre de la coopération décentralisée.
Plusieurs responsables
Parmi les premiers projets figurent une intervention en Guinée (Afrique de l’ouest), à la demande d’un organisme partenaire du groupe d’aide à la microentreprise, un programme français favorisant l’investissement des migrants dans le pays d’origine. Développeurs sans frontières envisage également coopérer avec l’université francophone Léopold-Sédar Senghor d’Alexandrie (Égypte) sur des programmes
D’autres projets sont envisagés au Mali, au Maroc ou en Europe orientale.
André Jaunay, président de Développeurs sans frontières
Créée en
En 1990, j’avais participé à la création, avec l'APEM des banques malgaches et la société française SIDI (Solidarité internationale pour le développement et l’investissement) à la constitution de la Société d'Investissement pour la Promotion des Entreprises de Madagascar (SIPEM).
Depuis, la SIPEM a pu financer 6.730 entreprises, d'abord à Tananarive, puis à Majunga, Diégo-Suarez (Antsiranana), Moramanga, Tamatave et Antsirabé.
L'APEM a également développé le microcrédit ; à Tuléar, elle a lancé Vola Mahasoa qui a financé depuis 1997 plus de 14.000 clients en monde rural, urbain et périurbain. Depuis 1998, elle a également lancé un dispositif pérenne de microcrédit dans la Commune urbaine de Tananarive pour appuyer des activités génératrices de revenus.
Aujourd’hui, la microfinance a connu un certain développement à Madagascar comme ailleurs, avec l'entrée en lice d'entités venues de l'extérieur avec des moyens conséquents, comme Microcred S.A., AccèsBanque et autres. Cependant, l'accès au crédit de la population demeure faible. C’est la raison pour laquelle, l'APEM maintient son engagement à et cherche à collaborer avec de nouveaux partenaires.
Le quotidien Midi Madagasikara a publié (
Le site La microfinance à Madagascar présente, entre autres, la SIPEM et l’APEM.
Après les normes sur la qualité des produits et services (ISO 9000), sur l’environnement (ISO
Elle devrait intégrer des acquis des normes sur management de la qualité (9001) et de l'environnement (14001) ainsi que des normes du travail de l'Organisation Internationale du Travail comme son référentiel
Toutefois,
Deux chercheurs néerlandais, Bart Slob et Gerard Oonk, du
Voici les neuf principes qui devraient figure dans la norme :
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Les organismes réunis dans la maison de l'emploi et du développement humain de Sainte-Thérèse au Québec ont célébré le
O, y trouve des services des gouvernements du Québec, de celui du Canada, ainsi que de la municipalité : Service Canada, le Centre local d'emploi, le Fonds communautaire d'Accès au microcrédit, CIBLE (Centre d'intervention des Basses-Laurentides pour l'emploi), La Porte de l'Emploi et le Carrefour Jeunesse-Emploi Thérèse-De Blainville.
Selon le journal Le Courrier (
« La petite cérémonie du 31 mai célébrait donc la bonne entente, la concertation et le partenariat, un mot souvent galvaudé qui trouve peut-être ici sa vraie pertinence. » Elle a permis d'honorer les «pères fondateurs» de la Maison : celui qui en a eu l'idée, Guy Earl d'Emploi Québec et Élie Fallu, qui a présidé à la construction du bâtiment. Deux plaques ont été dévoilées en façade pour commémorer les pionniers de l'aventure.
L’équipe
L’Association d’entraide professionnelle du Liban (AEP) est née au sein du mouvement Emmaüs, sous l’impulsion de l’Abbé Pierre. Disparu en 2006, il était venu pour la première fois au Liban en 1959 et y est revenu régulièrement. Selon l’évêque libanais Grégoire Haddad, « son passage a influencé la pensée d’un
L’AEP a mis en place un système de microcrédit, baptisé Parabanque, qui a accordé de sa fondation en octobre 1984 jusqu’au
Au cours du premier semestre de l’année 2006, l’AEP enregistre une évolution positive quant au rythme de l’octroi des prêts ainsi que du taux de remboursement qui connaît une nette amélioration. Mais la guerre de juillet 2006 ses emprunteurs, surtout ceux dont les projets sont localisés dans les régions de la Békaa, dans la banlieue sud de Beyrouth et au Sud Liban.
La situation financière de l’AEP en a été affectée. Ainsi le portefeuille actif a enregistré une baisse des remboursements durant les trois mois d’été, et quasiment nulle dans les régions pilonnées par les bombardements.
Les micro-entrepreneurs, qui avaient contracté des prêts au mois de juin 2006, se sont trouvés dans l’impossibilité de réaliser ou d’assurer la continuité de leurs projets qui, dans certains cas, ont subi une destruction totale. Quant aux emprunteurs en cours, l’AEP a tenté, à travers les officiers de crédit secondés par les équipes régionales, de maintenir le contact avec eux durant et après la guerre.
Après la fin de la guerre, l’AEP a décidé de lancer un «
Pour financer ces mesures, qui ont évidemment un impact négatif sur ses ressources, l’AEP a fait appel à ses partenaires internationaux, et notamment à la coopération espagnole.
Voici quelques exemples de projets affectés par la guerre :
A Addoussieh, dans le sud, un emprunteur a perdu sa production de fleurs et de plantes, la guerre ne lui ayant pas permis d’entretenir ses cultures et de commercialiser sa production ;
Toujours dans le sud, un emprunteur a perdu trois de ses vaches et la production laitière des autres a diminué, l’activité à la ferme étant rendue quasi impossible ;
Dans les quartiers sud de Beyrouth, un tailleur a perdu son atelier et ses machines ;
Au
A Jbeil, au nord de Beyrouth, un pêcheur a perdu ses filets à cause de la pollution qui a suivi l’explosion
En septembre 2006, la Maison de l'emploi et du développement humain s’est associée à un nouveau Club des entrepreneurs, un groupe d'échange formé de dirigeants d'entreprises de
Dans la municipalité régionale de comté Thérèse-De Blainville, dont dépend Sainte-Thérèse, le taux de chômage est de 5%, l'un des plus bas au Québec
Selon la Chambre de commerce et d’industrie, « la nouvelle génération d'employés et d’employeurs ne témoigne pas de la même culture du marché du travail que ses prédécesseurs. En fait, une tendance fort différente se dessine où les employés changeront plusieurs fois d'emploi au cours de leur carrière. Les entreprises doivent donc trouver des moyens de s'adapter à cette réalité. »
En 2007, la Maison de l'emploi et du développement humain
Sur Sainte-Thérèse (Québec), voir également : Une loi privée pour pouvoir construire une maison de l’emploi et du développement humain (
Sainte-Thérèse, une
Le projet avait été lancé en février 2000 par le conseil municipal. Pour cela, Sainte-Thérèse a dû faire voter une loi provinciale particulière, dite loi privée, car les services en matière d’emploi et de main-d’œuvre constituent un domaine qui échappe normalement aux compétences des villes.
C’est le
L’inspirateur
En 1999, il a rencontré les principaux acteurs afin de les persuader de réunir leurs centres de services dans un même lieu. Cette initiative a constitué une première au Québec. Pour Guy Earl, il s’agissait aussi de rentabiliser l’utilisation des espaces et de en vue d’éliminer les dédoublements.
La Maison de l’emploi et du développement humain a été inaugurée en 2002. On y trouve le Centre local d’emploi, le Centre des ressources humaines Canada et plusieurs organismes communautaires comme le Centre d’intervention des Basses-Laurentides pour l’emploi, le Carrefour Jeunesse Emploi, la Porte de l’emploi, Intégration Travail Laurentides et bien d’autres. S’y trouvent également une garderie et le Café de la Maison. 195 employés s’y trouvent, provenant des fonctions publiques provinciale, fédérale et du milieu associatif.
Un poste de réception commun est administré par un organisme communautaire créant ainsi un emploi pour une personne éprouvant des difficultés à trouver un travail. La Maison de l’emploi accueille chaque semaine entre 1 000 et 1 500 personnes et de nombreux employeurs viennent régulièrement y faire du recrutement de main-d’œuvre.
Selon le bulletin VisionAction, (avril 2006) Guy Earl a joué un rôle capital et été « gestionnaire innovateur et visionnaire ». Pour le bulletin, édité par l’association des cadres du gouvernement du Québec, ce qu’a accompli Guy Earl « témoigne significativement
Sur le Québec, voir également : Babillard à la Maison de l'emploi (
Guy Earl
La microfinance s’est développée en Palestine grâce à des professionnels qui adhèrent aux pratiques de transparence préconisées au plan international. Les principales institutions locales, sont ACAD, qui a commencé en 1990 le crédit productif en zones rurales, ASALA spécialisée dans le crédit solidaire pour femmes qui entreprennent notamment à Gaza et FATEN qui fait du microcrédit urbain.
Ces institutions de microfinance (IMF) font face à des risques liés à l’environnement politique, appelé ici risque contextuel. Plusieurs facteurs sont identifiés : des producteurs ruraux ne peuvent écouler leur production du fait du bouclage de la Palestine ; le grignotage du territoire réduit les espaces de production ; enfin, le boycott international a paupérisé les agents de l’Autorité nationale palestinienne, réduisant au passage leur capacité à fournir des garanties personnelles que les IMF sont contraintes d’exiger de leurs clients.
La combinaison de toutes ces causes a contraint les IMF de Palestine à cesser leurs opérations de portefeuille depuis le premier semestre 2006. Or une IMF qui ne travaille plus, disparaît.
Pour y remédier en partie, il a fallu concevoir et mettre en place un système qui couvre strictement et exclusivement les effets de la réalité contextuelle auxquels font face les IMF de Palestine. La SIDI et deux de ses partenaires, UnSolMon en Espagne et Banca Etica en Italie ont mis en place un instrument
Les impayés qui ne sont pas strictement imputables aux causes contextuelles ne sont pas couverts par le système de garantie. La garantie et l’indemnisation du prêteur repose sur la fourniture de preuves : entreprises détruites suite à une opération militaire, confiscation de terre, champs d’oliviers rasés, entrepreneurs emprisonnés pour des raisons politiques plus de deux 2 mois, entrepreneurs ou des membres de leur famille tués dans une opération militaire, couvre-feu de longue durée.
Ce travail permet de mettre en perspective la différence entre la microfinance et la finance solidaire. La microfinance, ce sont des services financiers fournis par un opérateur qui évalue son risque et en cherche les moyens de sa couverture. La finance solidaire est l'articulation et la mise en mouvement de toute une série d'acteurs.
Selon
Ce site est conçu et animé par Benoit Willot.
Contact : benoitwillot@emploietcreation.info
Le site Emploi et création a été lancé en janvier 2005.
Consulter Emploi et création depuis un téléphone portable
Le blog Emploi et création est compatible avec tous les téléphones du marché. Vous pouvez le consulter à l'adresse suivante :
Documents à télécharger :
Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)
Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)
Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)
L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)
Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux,
député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première
annexe et sa deuxième
annexe.
Le rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la réforme du
service public de l'emploi
La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)
L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars
2007)