Le 10 avril 2006, Comité de liaison des Comités de bassin d'emploi (CLCBE) se réunit, 4 ans après avoir été disloqué par François Fillon. Depuis la dissolution de l’Association pour le Soutien aux Initiatives des Bassins d’Emploi (ASIBE) en septembre 2002, c’est la DGEFP qui prend en charge a minima l’animation du réseau des CBE. Bernard Perrut (député UMP du Rhône) a été nommé président en 2004, puis il a désigné un nouveau comité de 16 Présidents de CBE fin 2005...
Début 2006, le réseau compte prés de 60 CBE associant les acteurs socio-économiques et les élus d’un territoire. Ils couvrent prés de 19% de la population française.
Depuis cette date, l’environnement a évolué selon Jean Maillet, qui anime le site Emploi et Territoires (Languedoc).
Les partenaires sociaux ont signé l’accord national interprofessionnel sur la formation continue qui a été traduit dans le code du travail par la loi du 4 mai 2004.
La seconde étape de la décentralisation a placé les conseils régionaux à la tête de l’orchestre pour ce qui concerne la formation initiale et continue. Les plans régionaux de développement de la formation (PRDF) ainsi que les plans de développement économique donnent des orientations et des moyens aux entreprises mais également aux salariés pour développer les compétences.
Enfin, le plan de cohésion sociale, lancé en juin 2004, si elle a apporté beaucoup d’eau au moulin des actions conduites par les CBE, introduit aussi une nouvelle structure, les maisons de l'emploi. Elles se voient attribuer beaucoup de leurs compétences, y compris la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC).
Les CBE étaient sans doute des structures plus souples que les maisons de l’ emploi de la loi de cohésion sociale, mais la cohabitation entre les deux paraît délicate. Ainsi, le CBE d’Ussel (Corrèze) s’est dissous lors de la mise en place de la maisons de l'emploi de Haute Corrèze.
Plusieurs CBE qui, à l’image de ce dernier, étaient porteurs de projets de maisons de l'emploi, en ont été desservi (voir celui de Saint Claude, Jura, par exemple).
Bernard Perrut, député du Rhône