Dans les interstices des divisions administratives, il y a parfois la place pour des structures qui n’ont plus guère de d’espace autrement dans l’espace public.
Ainsi, le quotidien régional Ouest France (16/05/2011) rend compte de l’activité de la Maison de l'emploi et du développement de Guémené-Penfao (Loire Atlantique). Créée en 1998 et animée par Annie Bertrait, la structure a reçu, en 2010, 4 971 personnes – un chiffre en légère augmentation sur l’année précédente, où 4 947 jeunes, porteurs de projets ou demandeurs d’emploi avaient poussé la parte. Chaque jour, 29 entretiens sont donc assurés.
La petite structure (le canton fait 8 800 h.) a constaté les effets de la crise : baisse des offres d’emplois (153 au lieu de 193) et forte réduction des heures de travail réalisées dans le cadre de l’association intermédiaire Aide (3 300 h contre 5 534).
Structure de proximité, la Maison de l'emploi et du développement assure l'accueil, l'information et l'orientation des personnes en recherche d'emploi. Si elle ne dispose pas d’un label au titre du plan de cohésion sociale, elle est partenaire de la Maison de l'emploi, du développement, de la formation et de l'insertion de Redon (Medefi). Cette dernière a la particularité d’être basée en Ille et Vilaine (Bretagne) mais de couvrir également des territoires dans le Morbihan et en Loire Atlantique, bien que ce dernier département appartienne aux Pays de la Loire.
La Maison de l'emploi et du développement a pour président de son comité de pilotage le maire de Massérac, Fabrice Sanchez (Ps).
C’est également un point accueil de la Maison de la formation professionnelle et l'antenne de la mission locale du Pays de Redon. Elle a accompagné, en 2010, 26 porteurs de projets de création d'activités.
5 000 personnes vues chaque année, ce n’est pas rien dans un territoire de cette taille.