Le SETT (Syndicat des Entreprises de Travail Temporaire) et trois organisations syndicales de salariés (CFDT, CFE-CGC, et CGT-FO) ont signé, le 7 septembre 2005, un accord relatif qui fait suite à la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005, et prévoit deux nouveaux cas de recours pour le travail temporaire. Il s’agit, pour la première fois,
Le premier est destiné à assurer un complément de formation au salarié intérimaire afin de lui faciliter l’accès ou la remise à l’emploi.
Le second a pour objet de favoriser l’embauche de personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières (bénéficiaires de minima sociaux, demandeurs d’emploi depuis plus de 12 mois, jeunes et seniors à la recherche d’un emploi, handicapés…).
Les signataires ont ainsi souhaité faciliter l‘accès ou le retour à l’emploi. Dans un communiqué du 15 septembre, la CGT dénonce les « graves conséquences » de l’accord qui va, selon elle, aggraver la précarité du travail.
Pour la confédération dirigée par Bernard Thibault, « les entreprises pourront librement recourir à l’intérim pour : les chômeurs
La CGT poursuit en relevant que « de nombreuses voix patronales et gouvernementales considèrent les entreprises de travail temporaire comme des outils de proximité les mieux adaptées pour s’occuper du placement des privés d’emploi à la place du service public ».
Enfin, la centrale s’interroge : « à quand les entreprises d’intérim animant les maisons de l’emploi ? ».