Mi-janvier, plus de 270 projets de Maisons de l'emploi étaient recensés par les services du gouvernement. Notons que ce chiffre est moins élevé que celui évoqué par Jean-Louis Borloo lors de la discussion parlementaire (700), mais il s'agissait sans doute alors d'intentions, qui ne se sont pas toutes traduites en une véritable demande.
Le Premier Ministre a confié à Jean-Paul Anciaux, député (UMP) de Saône et Loire, une mission d'appui à la mise en place des maisons de l'emploi.
Le comité de pilotage (dont Jean-Paul Anciaux fait partie) a pour tâche d'établir, d'ici fin février, un cahier des charges ainsi qu'une première cartographie des maisons de l'emploi. Ses membre sont : Anpe, Unedic, Afpa, Datar, Conseil National des missions locales, Assemblée Permanente
Lors de la première réunion, le 18 février, les membres du Comité ont considéré que les maisons de l'emploi prendraient des formes multiples, allant d'une implantation physique unique à un fonctionnement éclaté avec une tête de réseau immatérielle. Leur composition variera selon les territoires, autour d'une collectivité territoriale, du service public de l'emploi (Anpe, Assedic, Etat) et des acteurs économiques et sociaux. Ils ont considéré que leur vocation serait de mettre en oeuvre une "stratégie