Des syndicalistes et chefs d’entreprises du sud de la Seine et Marne ont décidé de créer, avec l’appui
La nouvelle structure, baptisée Dialogue Sénart – Val de Seine, est présidée par Jacques Robin, expert-comptable et membre du groupe local du Medef Seine et Marne, représentant Sénart entreprises, association présidée par Christophe Longour.
La vice-présidente est Isabelle Bouquet, secrétaire générale de l’union départementale du syndicat Cfdt. Côté patronal, l’association regroupe également la Cgpme (petites et moyennes entreprises), le Centre des jeunes dirigeants et Sénart entreprises ; sont également présents côté syndical la Cftc et la Cgc.
Dialogue Sénart – Val de Seine est l’aboutissement d’un travail, initié par la Cfdt, autour d’un projet de commission paritaire locale. Si cette idée n’a pas abouti, les objectifs initiaux sont repris : améliorer la couverture collective des salariés, offrir des avantages (chèques restaurant, vacances ou emploi service), épargne salariale, protection sociale complémentaire, etc. La formation, et notamment « l’utilisation judicieuse du droit individuel à la formation (DIF) » font également partie des priorités de la nouvelle association.
Voir aussi l'article sur le blog de la maison de l'emploi de Sénart, animé par Didier Galet.
La constitution officielle s’est faite le 6 avril, dans une entreprise d’insertion, en présence de la direction régionale du travail et de représentants des maisons de l'emploi du territoire (Melun et Sénart).
Jacques Robin a souligné que, lors d’une enquête sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), la principale préoccupation exprimée par les 85 entreprises adhérentes de Sénart entreprises était la fidélisation de leur personnel. Il a souhaité que la nouvelle association contribue à donner aux PME « les mêmes outils que les grandes entreprises. »
Isabelle Bouquet avait témoigné lors de la deuxième rencontre nationale des responsables exclusion-insertion des fédérations et unions régionales Cfdt (Bierville, Essonne, mars 2006) : « Coordination des acteurs. Organisations syndicales, associations, collectivités locales et service public de l’emploi... Il n’est pas toujours évident de coordonner l’action de tous les acteurs concernés par la lutte contre l’exclusion et l’insertion professionnelle des personnes les plus éloignées de l’emploi. Plusieurs exemples ont montré que le dialogue social territorial peut donner des résultats probants en
Par ailleurs, la maison
Jacques Robin, Sénart entreprises