Je poursuis ici la synthèse de quelques unes des interventions fortes faites au cours de la Journée des maisons de l'emploi, organisée par le ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement, le
Pour Jean Gaeremynck, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle, c’est clair, « le directeur est le patron
Mais pour avoir un directeur, il faut le recruter et disposer d’un budget. Or, comme c’est bien souvent à lui qu’on aimerait confier la tâche de préparer le dossier de conventionnement, il y a là une situation difficile. Bernard Perrut, député (UMP) du Rhône, maire de Villefranche sur Saône et président du Comité de liaison des bassins d’emploi, a proposé que les collectivités puissent bénéficier d’une « aide au démarrage », afin de financer l’embauche du directeur avant même que le dossier financier soit bouclé.
Se présentant comme un Huron à Paris, Paul Anselin, maire de Ploërmel et conseiller régional de Bretagne (UMP) s’emporte contre la vision de Jean Gaeremynck. Pour lui, « le patron, c’est le président ; ne l’oubliez pas, messieurs les technocrates ! »
Reconnaissant qu’il n’est pas l’homme d’une grande concertation, ce qu’il attribue à son passé dans la préfectorale et en tant que parachutiste, celui qui est également président
Commentant le fonctionnement de ladite maison de Ploërmel, Jean-Pierre Revoil, directeur général de l’Assédic a demandé que le directeur de la maison comprenne qu’il y a plusieurs partenaires, et que chacun fait son métier. Patron ou pas…
Paul Anselin, maire de Ploërmel et conseiller régional de Bretagne