Avec plus de 250 participants, la première des deux Journées nationales des maisons de l'emploi et des PLIE, organisée à Paris les 19 et 20 juin sous le label Emploi et Territoires par Alliance Villes Emploi, a connu une forte participation, notamment de PLIE (plans locaux pour l’insertion par l’activité économique) et de MIFE (maisons de l’informations sur la formation et l’emploi).
Bertrand Gaudin, sous directeur du Fonds social européen (FSE) à la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle a indiqué aux responsables d’organismes qu’ils avaient « raison d’être inquiets » au sujet des financements communautaires, dont il a ajouté qu’ils n’étaient pas pérennes. En 2007, les crédits du FSE diminueront de 35%, tout en élargissant le périmètre des bénéficiaires. Parallèlement, les moyens du Fonds européen de développement régional (Feder) reculeront de 17%.
Lors de la table ronde de l’après-midi, peu de révélations mais quelques prises de position intéressantes.
Jean-François Veysset, vice-président de la CGPME (petits patrons) et de l’Unédic a appelé les maisons de l'emploi à offrir des services en matière de ressources humaines aux PME. Son collègue du MEDEF, Dominique Tellier, après avoir dit que « les maisons de l'emploi, c’est très bien » et avoir rappelé que le patronat y siégeait par le biais de l’assurance-chômage, a mis en garde contre la multiplication
Jean-Raymond Lépinay, président de l’Union nationale des missions locales, a souligné que les discussions avec l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) n’étaient « pas toujours très commodes » et qu’il fallait un « partenariat équilibré ». Pour prouver peut-être qu’il n’était pas contre, Christian Charpy, directeur général de l’Anpe a signé une convention de partenariat avec Alliance Villes Emploi.
Jean Gaeremynck, Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle, a plaidé pour que les maisons de l'emploi intègrent dans leur sein les PLIE.
Philippe Maitreau, adjoint au maire (PS) de Mulhouse, a souligné qu’avant la mise en place
Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire (UMP) et président de la commission nationale des maisons de l'emploi a parlé d’une mini-révolution ; pour lui, les maisons de l'emploi sont à un tournant. Il a remarqué que les dossiers de labellisation prévoyaient un niveau d’investissements et
Pierre Cardo, député des Yvelines (UMP) a considéré que les maisons de l'emploi allaient faire gagner en crédibilité les acteurs locaux de l’emploi, en permettant d’offrir des services à de nombreuses entreprises, petites mais même grandes. Il a considéré que les départements et régions devaient absolument être impliqués.
Enfin, Jean Le Garrec, député du Nord (PS) et président d’Alliance Villes Emploi a exigé du volontarisme, y compris sur le plan budgétaire, soulignant que le partenariat n’était pas une chose qui allait de soi en France. Il a plaidé pour une démocratie d’interaction entre la société civile et la société politique.
Jean Le Garrec, député du Nord et président d'Alliance Villes Emploi