Elle conduit, dans la longue durée, des actions qu’elle finance grâce aux seuls revenus de son fonds de dotation. Dans une première étape, la FPH a fortement soutenu en France l’action des organisations non-gouvernementales de développement (par exemple, le réseau des centres de documentation Ritimo ou la société de microfinancement Sidi), l’agriculture durable et les acteurs de l’économie sociale et solidaire ou de la création d’entreprises (par exemple, la société de capital risque coopérative Garrigue).
La FPH s’est efforcée ensuite de d’appuyer des réseaux d’échanges entre acteurs, comme Éficea, Synergies pour la création d'entreprises ou le réseau africain Rampe, tout en conduisant un important travail d’édition.
La troisième étape a été celle de l’encouragement des relations planétaires, avec un engagement dans les Forums sociaux mondiaux ou européens. La FPH avait fait un pari, en appuyant le lancement parmi ses alliés internationaux de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire.
Portée financièrement à bouts de bras par la FPH, l’Alliance semble avoir eu un impact limité. Aussi, la FPH a-t-elle décidé en octobre 2005